Première punition !

Ce qui n’est pas bien au CE2, c’est que quand tu ne te ranges pas à l’heure, tu as une punition…

C’est Gaël qui a sorti ça un midi, innocemment. Sa mère tâte un peu le terrain pour en savoir plus, et effectivement, il a bien eu une punition !
Avec quelques collègues, ils avaient loupé la sonnerie de fin de récréation, et ils sont arrivés en retard en classe.
Il a dû copier cinq fois Je me range à l’heure, je me range au coup de sifflet.
Ou peut-être seulement une seule de ces deux phrases, il ne se souvenait plus bien… Du coup il a quand même recopié les deux !

Notre fiston est très distrait ces temps-ci !
Il est constamment dans son monde, à faire des grands mouvements de bras et des bruitages de lancement de sorts.
C’est encore plus flagrant maintenant qu’il a sa chambre à lui, depuis cet été. Il ferme la porte et on ne le voit plus pendant une heure.

Iris a eu du mal à s’y habituer, parce qu’avant cet été, ils jouaient plutôt bien ensemble. Mais depuis, elle s’est rabattue sur sa sœur, avec qui elle arrive maintenant à jouer à la poupée ou à la dînette.
Mais pas aux Playmobils, parce que Zoé fait n’importe quoi…

Paris-plage

Hier après-midi, nous avons profité du “samedi noir” pour faire un tour à Paris-plage : si des millions de gens sont sur les routes, ils ne sont pas au bord de la Seine !
Malgré ça, encore une fois, l’effet Paris a frappé : plein de trucs sympa à faire, et plein de gens autour. Du coup, il faut s’inscrire, réserver, se mettre sur liste d’attente, patienter, …

Bon, on a quand même réussi à en profiter un peu. Par exemple, on a :

  • payé une glace aux enfants
  • mis Iris dans un petit “pédalo à mains” sur la Seine (le même qu’au Bidaparc ! Voir l’épisode précédent.)
  • profité des brumisateurs, notamment les deux grands qui en sont revenus trempés
  • joué dans le sable (sponsorisé par Lafarge ! Je vous jure…)
  • traversé la Seine dans bateau fourni par le cinéma MK2 du coin
  • observé une péniche passer l’écluse entre le canal de l’Ourcq et le bassin de la Villette
  • mangé un sandwich et bu de la bière / du diabolo fraise en regardant un acrobate sur son vélo

Au final, malgré un retour en Métro/RER un peu pénible, on n’a pas regretté notre voyage, et les enfants se sont couché à 22h sans aucun problème !

Vacances au Pays Basque

La dernière étape de ces trois semaines nous a amené au Pays Basque, à Souraïde, où nous avions réservé un immeeeense gîte : deux fois plus grand que notre appartement – sans parler du jardin !

Il a fait beau toute la semaine, et on a mangé dehors tout le temps, y compris aux petits déjeuners, sans oublier quelques barbecues. On avait des vaches de l’autre côté de la clôture, des moutons plus loin, et dans notre jardin les poules de la ferme voisine, qu’Iris a beaucoup aimé pourchasser en hurlant.

On est allé se baigner presque tout les jours, notamment au lac Saint-Pée-sur-Nivelle juste à côté. Comme il était aménagé en base de loisir, on a même pu faire un tour de pédalo tous les 5 ! Les grands ont adoré se faire tracter dans l’eau, et Zoé aurait beaucoup aimé faire pareil, mais on l’en a malheureusement empêché…

Attention, on n’a pas fait que de la plage ! Voici ce que nous avons pu visiter :

  • Le petit train à crémaillère de la Rhune, un passage obligé dans le coin. La montée était superbe : on voyait jusqu’à la mer et on pouvait même distinguer les plages. On a vu un vautour, des chevaux (pottoks), des moutons. Arrivé en haut, il y a un panorama superbe à 360°… qu’on a loupé puisque on était dans le nuage !
  • Espelette, autre lieu touristique incontournable, où la spécialité est les piments pendus aux murs. On s’est bien baladé dans ce très joli village, et on a ramené du piment en poudre et quelques délicieuses conserves.
  • Saint-Jean-de-Luz et sa plage, où nous ne sommes pas resté très longtemps : malgré l’heure matinale et la marée basse, il y avait un monde fou. Avec en plus un vent qui charriait du sable et des bouchons partout, on s’est dit qu’on allait désormais éviter la côte et rester dans notre montagne !
  • Les grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya, où nous avons retrouvé des gravures préhistoriques, mais aussi de superbes concrétions calcaires. Ensuite, on a même pu manger sur place un excellent jambon local. Miam !
  • Une journée relâche avec le BidaParc ! Une espèce de pseudo-Disneyland, avec des attractions probablement d’occasion, aux couleurs passées et à la sécurité parfois incertaine… Pour éviter d’avoir trop d’employés, ce sont les parents qui actionnaient les manèges en appuyant sur un bouton !
    Mais… on n’a jamais fait la queue tellement il n’y avait personne, et ça, ça change tout ! On a déjeuné sur place, et les enfants ont terminé par une séance d’arrosage dans un château gonflable, d’où ils sont ressortis trempés, hilares et épuisés ! Le bonheur…
  • Enfin, une maison basque typique à Ortillopitz, avec un guide fier et à moustache, qui nous a raconté plein de choses sur la vie dans ce coin il y a quelques siècles. C’était très intéressant, mais les enfants n’ont pas beaucoup accroché.

J’allais oublier… Presque tous les soirs, après le dîner, on allait se faire une promenade pour aller voir les moutons, et… les deux grands y ont du coup appris à faire du vélo sans roulettes !!!
Promesses tenues, comme dirait Notre Président.

En conclusion, un séjour idéal, et on y retournera avec plaisir !

Quarante ans à Bordeaux

(Oui, ça fonctionne moins bien comme titre…)

L’étape suivante de notre périple se situe près de Bordeaux, chez la sœur de Anne où nous nous sommes tous retrouvés pour fêter les 40 ans du beau-frère. C’était vraiment sympa, et on y a bien mangé et un peu bu, mais bon, il faut respecter les coutumes locales.

Comme on était beaucoup et que l’hébergement était limité, il y avait pas mal de tentes dans le jardin. Iris nous a épatés : elle a réclamé une tente pour elle seule. Bien sûr, on n’y a pas tellement cru et on lui a prévu une solution de remplacement en cas de trouille nocturne.
Pas du tout : elle a dormi trois nuits dans sa petite tente, toute fière ! Cette petite a décidément du caractère.

Également au programme : une petite visite à Saint-Émilion, petit village toujours très agréable, et une grotte préhistorique au nom rigolo : Pair-Non-Pair.

Mais surtout, c’est là qu’a vraiment commencé la tâche de ces vacances, le but qu’on s’était fixé à l’avance : Apprendre Aux Deux Grands À Faire Du Vélo Sans Petites Roues !!
Un peu de contexte : on a acheté un vélo à Gaël pour ses 5 ans, et depuis il refuse absolument d’y monter. À maintenant 7 ans 1/2, tous ses copains en font très bien et il est le dernier avec ses roulettes. Sur ce coup, Iris ne vaut guère mieux. Nous avons donc emmené leurs vélos, pour qu’ils se décident enfin à en faire.
Et bien ça a plutôt bien marché, surtout quand on a eu l’idée de leur enlever les pédales pour qu’ils apprennent à pousser, et à trouver leur équilibre dans les descentes.

À suivre !

Vacances à l’Ouest

Quelques mots depuis les vacances…

Depuis quelques années, on s’est fait une spécialité d’avoir des enfants malades en vacances. On n’oublie jamais les carnets de santé, et ils servent très souvent !
Cette fois, ce fut quand même assez fort : Iris a loupé les deux derniers jours d’école, avec une fièvre entre 38° et 39° pendant 5 jours. Apparemment, c’était une angine, mais qui ne faisait pas mal à la gorge (??!!) Comme elle préférait se faire vomir plutôt que d’avaler son antibiotique, ça a pris un peu de temps.
Elle a commencé à aller mieux juste le lendemain de notre départ… pour laisser la place à Gaël, qui a eu lui 3 jours de fièvre.
Maintenant ça va mieux, et Zoé a l’air d’avoir été épargnée.

Notre périple de trois semaines balaye tout l’Ouest de la France : un week-end à Carentan (Manche) pour fêter les trente ans de la belle sœur, une semaine à La Rochelle (Charente-Maritime), une semaine à Lugon (Gironde) pour fêter les quarante ans du beau-frère, et enfin une semaine en gîte dans le Pays-Basque.

Pas de photo pour l’instant, mais peut-être dans quelques jours si j’ai le courage…

Fins d’année

Aujourd’hui a été une journée très chargée !

Elle a commencé avec la remise en main propre du bulletin de 3ème trimestre de Gaël. On vous laisse apprécier en cliquant ici. Un très petit scoop avant : il passe bien en CE2 !
(Vous noterez quand même la moyenne avec deux chiffres après la virgule et l’allusion au “classement”…)

Elle a continué avec le spectacle de fin d’année dans l’école d’Iris. Cette année, les maîtresses avaient choisi une chorale, où les enfants étaient maquillés en chats. C’était très sympa, et Zoé a bien applaudi sa grande sœur !
Comme tous les ans, on a enchaîné sur le pique-nique traditionnel dans la cour de l’école.

Enfin, elle s’est terminée avec la fête du judo, où Iris a pu montrer un peu de ce qu’elle a appris cette année. Et où, après quelques démonstrations des plus grands, elle a été appelée pour recevoir sa nouvelle ceinture, qui est blanche avec un liseré jaune !

Zoé, elle, aura une mini-fête organisée par la garderie la semaine prochaine.

Bon, et demain, dimanche, pour la dernière fois peut-être, il va falloir faire faire son autodictée à Gaël.
<grooos soupir…>

Une journée à la mer

Pour profiter de ce dernier week-end prolongé, on avait envie de se changer les idées, donc d’aller voir ailleurs.
On était d’abord parti pour un week-end à Bruxelles, mais plusieurs choses nous ont fait changer d’avis : l’état de fatigue générale des enfants, l’envie d’aller plutôt se mettre au vert et le fait que le Thalys n’est pas fichu de prendre les chèques vacances.
Après avoir passé une douzaine de coups de fil infructueux pour trouver un gîte n’importe où mais pour juste une nuit, c’est Anne qui a eu la bonne idée : et si on allait une journée à la mer ? Une carte et un compas nous donnent le point le plus proche de notre banlieue : c’est Deauville qu’il nous faut !

Départ à 9h, arrivée sur l’A13, et là… bouchon ! Malgré les prévisions verdâtres de Bison Futé, les trois voies de l’autoroute sont coincées.
Après deux heures de ce régime, péniblement parvenus à Mantes-La-Jolie, on décide de changer de mer !! On bifurque vers Beauvais, et après une petite pause déjeuner, on refait le coup du compas et on se retrouve vers 14h à Quend-Plage-les-Pins ! Ça ne s’invente pas.
On n’est pas les seuls d’ailleurs : toute la Somme et la moitié de l’Oise s’y est donné rendez-vous pour profiter de cette belle journée.
La plage est immense, Gaël s’amuse dans les rouleaux, Iris fait du karaté contre les vagues, Zoé nage à plat ventre dans le sable fin et on prend tous de belles couleurs.

Vers 19h, on remballe nos affaires pleines de sable et on se pose dans une crêperie / moule-friterie.
Et après un tour de manège final (enfin… trois, vu que nos enfants sont très forts en attrapitude de queue de Mickey), on reprend la voiture vers 21h devant un magnifique coucher de soleil rouge.

Finalement, le seul vrai regret de cette journée bien mal partie est d’avoir oublié l’appareil photo, et de n’avoir donc rien à vous montrer 🙁

Paris bof…

Hier, jour férié, nous avons décidé de faire un tour à Paris pour aller y vois l’exposition Calder à Beaubourg.
Les enfants se retrouvent dans le RER ravis, on fait d’abord un tour de l’inévitable fontaine Stravinsky puis on avise l’entrée du Centre. Et là… on aperçoit une queue immense, traversant toute l’esplanade.
On s’approche pour voir, et l’horreur grandit encore : la file n’avance pas ! L’entrée est bloquée par le service d’ordre, qui nous dit qu’il y a trop de monde à l’intérieur, et que l’attente est de bien plus qu’une heure.
On essaie de savoir à quel moment il faudrait revenir, et le gars nous explique consterné que le mieux est de venir le matin à 10h, pour pouvoir rentrer à l’ouverture… une heure plus tard !

Donc là on abandonne pour de bon, Gaël pleurniche un peu et on part se balader dans les rues alentour.

Anne croit se rappeler qu’il y avait des jeux dans le jardin des halles. Effectivement, on voit une grille avec des enfants qui jouent derrière. On fait le tour et on tombe sur un portail… cadenassé. On se dit d’abord qu’un salaud de riche a réservé le jardin pour l’anniversaire de son môme. On finit par lire le règlement, et là on comprend tout :

  • Ce parc n’est ouvert qu’aux enfants de 7 à 11 ans : les parents et les petites sœurs sont interdits.
  • Les entrées se font toutes les heures, et un enfant ne peut rester qu’une heure
  • et pour pouvoir rentrer, il faut venir récupérer un jeton une demi-heure avant le moment de rentrer !

C’est à ce moment, juste après que Gaël ait pleurniché encore un coup, qu’on décide de leur payer un tour de manège et de rentrer chez nous, dans notre bonne vieille banlieue où les parcs sont ouverts et gratuits et où les trottoirs permettent d’accueillir une poussette avec un enfant accroché de chaque côté !