Un été au chaud – 2/5 Ardèche

Deuxième étape de notre tour de France : l’Ardèche.
On y retrouve un gîte qu’on connaît très bien puisque c’est la troisième fois qu’on y loge ! (Voir épisodes précédents.)

Cette fois-ci, on y a emmené des copains anglais, qui voulaient passer quelques jours en France.
Ça faisait bien plaisir de les emmener dans un marché pour goûter les produits locaux ou simplement des fruits qui ont du goût ! On leur a bien sûr fait découvrir quelques coutumes culinaires : les croissants au petit-déj, la pâtisserie du dimanche… et l’apéro tous les jours 😀

Mais nous n’avons pas passé tout notre temps entre la table et la piscine !
Nous avons visité la caverne du Pont d’Arc (plus connue sous le nom de grotte Chauvet), qui abrite des peintures datant de 36 000 ans, les plus vieilles connues, et peut-être aussi les plus belles ! On a trouvé ça magnifique, et émouvant.
Ça nous a donné l’occasion de nous tremper dans l’Ardèche, à Vallon Pont d’Arc, qu’on a trouvée bien remplie de touristes ! On ne va pas trop râler, on en faisait partie…

Un autre grand classique de nos séjours en Ardèche est le château de Largentière, avec son animation médiévale. On a bien apprécié les clowneries du maître d’école Cédric, qui nous a fait découvrir la férule et le croquemitaine !
Et on a beaucoup apprécié la crêperie après, avec tous les copains – on a juste eu un peu de mal à trouver une table pour 14 !

Photos, et restez en ligne pour la suivante…

Un été au chaud – 1/5 Dijon

La météo britannique étant vraiment très pluvieuse cet été, on est bien content de faire notre tour de France annuel pour attraper un peu de soleil !
C’est un grand tour ce coup-ci, dont la première étape est à Dijon, chez Mémé et Dom.

Le programme est très culturel cette année ! On a vu les tombeaux des Ducs de Bourgogne et le musée des Beaux-Arts, que les enfants n’avaient jamais vus. On est monté en haut de la tour Philippe le Bon, admirer la ville d’en haut.
Et on est allé faire un tour aux hospices de Beaune, toujours impressionnantes. Zoé y a appris plein de mots français dans le coin des instruments chirurgicaux : plaie, lavement, trépanation, …

Il a aussi eu le passage obligatoire à la FNAC, pour aller dénicher quelques livres et BD en français. Et aussi à la bibliothèque municipale !

Ah oui, on a aussi fait de l’accrobranche dans le parc de la Colombière. Enfin, juste les filles, Gaël ayant trop le vertige pour grimper là haut.

Photos!

Nos enfants finissent l’année en beauté – tome 1

L’année scolaire 2016/2017 aura été un bon cru pour Gaël.

Au printemps déjà, à son école de musique, il a reçu une coupe décernée tous les ans à un élève méritant. Il a été récompensé pour son investissement dans l’école de musique (sa copine Jessica et lui sont des piliers de la chorale des petits), sa gentillesse et le fait qu’il ne manque jamais une leçon.

A son école, il a été remarqué pour l’aide qu’il a apporté lors des journées de visite des futurs élèves et leurs parents. En tant que “school ambassador“, il a reçu un groupe de jeunes élèves du primaire, les a guidés à travers l’école tout au long de leur visite tout en répondant à leurs questions. Nous avons par la suite reçu une lettre de la directrice de l’école, qui tenait à féliciter Gaël pour la confiance et la bonne tenue dont il avait fait preuve à cette occasion, disant que l’école était très fière de la façon dont il l’avait représentée. Autant dire que nous sommes très fiers aussi 🙂

Il a ensuite reçu, pour la deuxième fois de sa carrière, le “Head of Year award”, lors d’une cérémonie officielle chez Oracle, l’entreprise informatique qui sponsorise l’école. Il a été récompensé à la fois pour ses bons résultats scolaires et son implication dans la vie de l’école.

Last but not least, la chorale de l’école dont Gaël fait partie a aussi été récompensée cette année lors des prix culturels de la ville de Reading. Ils ont reçu le prix spécial du Jury, et sont même passés à la télévision sur une chaîne locale. L’émission est visible ci-dessous :

Et vous pouvez voir ici la chanson qu’ils ont interprétée à la cérémonie:

Japon jour 13 – dernier jour

Et voilà, c’est déjà la fin de notre voyage. Tout le monde est un peu fatigué de marcher dans la foule, alors pour profiter du temps magnifique de ce dernier jour (25°C, c’est l’été !!!), on part avec Nanae et Yohan flâner dans les très beaux jardins du palais impérial.
On s’achète de quoi grignoter, et on s’installe sur l’herbe bien rase (mais trop sèche et pas assez moelleuse au goût de nos filles, décidément bien anglaises…). On admire une dernière fois les arbres en fleurs et les buissons toujours parfaitement taillés, et puis on rentre tranquillement.
Pendant que nous faisons les valises, Nanae nous prépare à nouveau un festin, et nous passons une excellente mais trop courte soirée tous ensemble.
Demain, réveil très tôt (5h, heure locale), pour aller jusqu’à l’aéroport et commencer le périple du retour.
Nous repartons avec de très belles images dans la tête, plein de beaux souvenirs, de très bons moments avec Yohan et Nanae, et pour tout dire nous sommes bien tristes de quitter déjà le Japon !

Japon jour 12 – Tokyo Asakusa

Un peu de culturel, et un peu de shopping aujourd’hui !

D’abord, le temple de Senso-ji dans le quartier d’Asakusa. On pensait avoir un peu moins de monde qu’à Kyoto, mais on avait tort ! La foule était vraiment dense, mais Gaël et Zoé ont réussi à aller se faire prédire leur avenir : il suffit de secouer une boîte pleine de baguettes numérotées, d’en faire tomber une, et d’aller chercher dans un petit tiroir correspondant le papier qui dira si l’année sera bonne pour vous ou pas. Verdict : bien pour les deux 🙂
Ensuite nous avons trouvé un restaurant qui servait des ramen, au grand bonheur de Zoé, et il faisait tellement beau que nous avons pu manger dehors.

Après cela, direction le quartier de la vaisselle, aussi appelé Kappabashi-dori, (après avoir acheté une valise supplémentaire pour rapporter tous les souvenirs !)
Dans ce quartier, on trouve tout ce dont les restaurateurs ont besoin : vaisselle, tabliers, divers instruments de cuisine dont on ne comprend pas toujours l’usage, et surtout les indispensables plats en plastiques que tous les restaurants mettent dans leur vitrine. Ces assiettes sont faites sur commande des restaurateurs, qui fournissent une image de chacun des plats qu’ils préparent. Le client peut donc voir à l’avance ce qu’il va manger. Nous sommes même passés devant un cours où des apprentis s’entraînaient à faire des gaufres en plastique.

Quand les jambes ont été bien fatiguées, nous sommes rentrés et Nanae nous a cuisiné un délicieux “nabé”. Dans un grand plat creux chauffé sur une flamme, elle a mis dans un bouillon des morceaux de porc et de poulet, ainsi que plein de légumes. Tout cela cuit très vite, et chacun n’a plus qu’à piocher dans le plat pour déguster. C’est convivial et surtout très très bon !

Demain, dernier jour au Japon… Il va falloir en profiter !

Japon jour 11 – Studio Ghibli

Ce séjour au Japon avait (presque) pour but principal d’aller visiter le musée des Studio Ghibli, et si vous n’avez pas encore regardé Totoro ou Princesse Mononoke, il va falloir vous y mettre !
On avait eu un mal fou à obtenir des places avant de partir. Il faut les commander à l’avance, pour un jour précis, à partir du 10 du mois précédent — donc le 10 mars dans notre cas. Le 10 mars au matin, avant le petit déjeuner, on était devant l’ordi à essayer d’avoir des places et tout était complet ! C’est Yohan et Nanae, depuis le Japon, qui avait pu obtenir les dernières places pour nous. Ouf! Et donc on devait y aller vendredi à 16h.

Mais avant ça, il fallait qu’on voyage de Kyoto à Tokyo, dans ce fameux Shinkansen, que les Britanniques appellent bullet train et les Français, euh… TGV japonais. On a été plutôt impressionnés par son confort. Les sièges sont très larges, et il y a tellement de place pour les jambes qu’on n’est pas obligé de se lever pour laisser passer quelqu’un. Il y en a toutes les 10 ou 15 minutes en heure de pointe, c’est réglé à japonaise.
Autre avantage: on a enfin pu voir le Fuji-Yama, qui s’était caché dans le brouillard à l’aller.

Arrivés à Tokyo, on dépose nos valises chez Yohan et Nanae et on repart vite pour le musée Ghibli, qu’on atteint après 2 métros et un peu de marche à pied.
Le musée est un peu comme leurs films: un peu fouillis, un peu obscur, très agréable, et difficile à décrire ! Il y a une petite salle de projection, où on a pu voir un court métrage inédit et tout mignon avec une petite araignée d’eau. Pas le droit de faire des photos à l’intérieur par contre, donc on ne peut pas vous montrer les enfants affalés avec bonheur dans un énorme chat-bus !
Les enfants ont adoré passer de salle en salle et retrouver tous leurs personnages préférés dans les expositions.
Petite frustration à la fin dans la boutique cependant : aucun DVD en anglais (encore moins en français !) ce qui est un peu étonnant, car le public est au moins à moitié non japonais ! Mais on s’est rattrapé sur les CD, et grâce à l’aide des gentilles vendeuses qui parlaient un peu d’anglais, nous sommes repartis avec une compilation des magnifiques musiques des films Ghibli.

Au retour, Yohan et Nanae nous ont emmené dans un très bon petit restaurant en bas de chez eux, puis ils ont gardé nos enfants pour la nuit pendant que nous sommes allés dans notre BnB en bas de leur rue.

Japon jour 11 – Kyoto et ses temples

Une journée bien remplie aujourd’hui, avec pas moins de TROIS temples !

Pour commencer, le temple du pavillon d’or, dont le bâtiment principal est recouvert de feuilles d’or. C’est vraiment joli et impressionnant. Mais on est beaucoup à vouloir l’admirer, et il faut faire la queue pour le prendre en photo, ça gâche un peu le plaisir !
La visite se poursuit avec un tour dans les jardins – splendides bien sûr, mais on se marche sur les pieds. On est content de l’avoir vu, mais on est aussi content d’en sortir !

On marche 20 minutes jusqu’au suivant, le Ryoanji Temple, qui abrite aussi le jardin zen (merci Anne G. !). Comme il est midi et qu’on connaît bien nos enfants, on s’achète chacun un nikuman — une boule de pâte farcie aux oignons, porc, etc. Pas mauvais du tout !
On doit se déchausser pour faire le tour du temple, et c’est bien agréable après cette marche. Vive les visites en chaussettes ! Le jardin de pierre n’est pas très impressionnant : grand comme une piscine, quelques rochers dépassent de gravillons soigneusement ratissés. On sent qu’on n’est pas assez zen pour être inspiré !
En revanche, le “vrai” jardin autour, avec un lac en son centre, est superbe: cerisiers en fleur, petit sanctuaire sur une île, poissons énormes et même quelques tortues.

Une bonne marche et un coup de bus (bondé !) plus tard, et nous voici au dernier temple de la journée : Tenryu-ji. On fait le tour du jardin, qui se trouve être un des plus anciens du pays, et qui est là encore magnifique. Les filles se mettent à faire des photos de fleurs en gros plan, qui sont plutôt réussies ! (Sauf quand, comme dit Zoé, “L’appareil photo ne concentre pas !” — en anglais, focus signifie à la fois “faire le point” et “se concentrer”…)
Juste à côté se trouve une petite forêt de bambous, et c’est assez dépaysant de marcher entre ces cannes immenses et si serrées qu’il fait très sombre.

On refait une heure de bus pour rentrer, et on se dit qu’on a bien mérité un petit restau après toutes ces activités ! Zoé a le droit de choisir le cadeau de son menu enfant parmi une caisse de babioles, et trouve que les Anglais devraient faire pareil.

On retourne à Tokyo demain, un peu à regret comme d’habitude : on a adoré Kyoto avec ses temples et sanctuaires littéralement à tous les coins de rue. On n’a fait qu’en effleurer la surface.
Les photos ne rendent pas ça aussi bien qu’on voudrait, mais les voici quand même !

Japon jour 10 – Fushimi Inari

Le temps étant redevenu très correct aujourd’hui, nous voici parti pour la grande attraction de Kyoto : Fushimi Inari. Il s’agit d’un grand sanctuaire sur la montagne, qui comporte quelques milliers de grandes portes rouges, formant un chemin. C’est vraiment impressionnant, et la balade est belle. Les enfants sont de bons marcheurs maintenant, et on est tout content de faire le grand tour, qui nous amène en haut de la montagne. La foule est très dense en bas, mais on n’est plus beaucoup là-haut, ça fait du bien !

En redescendant, les vendeurs de nourriture nous font de l’œil, et on se prend chacun une brochette différente. J’opte pour celle avec des tentacules, au grand dégoût des enfants… Il y a aussi un dessert très japonais qu’on n’avait pas essayé encore: une petite boule de pâte de riz, fourrée à la pâte de haricots rouge sucrée, et surmontée d’une fraise. C’est plutôt agréable, surtout après une bonne heure de marche !

On reprend le bus pour partir — on aura passé plein de temps dans des bus bondés aujourd’hui. Il y a énormément de touristes à Kyoto en ce moment, du fait de la saison des cerisiers en fleur, et on sent que les infrastructures peinent à nous accueillir tous ! On ne va pas trop se plaindre, on a eu la chance de trouver des places assises assez souvent.

On arrive finalement au chemin du philosophe (Merci Anne G. pour le tuyau !), un très joli petit canal bordé de… cerisiers en fleur, mais oui ! On ne s’en lasse pas, et Zoé fait plein de photos de fleurs en gros plan. On trouve encore plein de Japonaises en kimonos se prenant en photo, mais aussi beaucoup de touristes du monde entier.

On rentre en bus – tellement bondé encore qu’on n’arrive pas à descendre à notre arrêt et on va jusqu’au suivant, qui est le terminus. Ça nous permet d’acheter des plats tout prêts à la gare ! Sushis pour les hommes, Bretzel-minestrone pour les femmes. Et quelques Kit-Kat bizarres encore…

(On galère avec internet, et les photos sont très limitées encore. En voici tout de même quelques unes, envoyées par pigeon voyageur…)

Japon jour 9 – Kyoto sous la pluie

La météo du jour était très britannique : fortes pluies toute la journée ! On n’avait pas envie d’aller voir des temples, sachant que les jours suivants seront meilleurs. Du coup, on s’est décidé pour le marché couvert, histoire d’être un peu à l’abri.

On part à pied, sous les parapluies transparents fournis par le gîte. (On a découvert qu’à l’entrée des magasins, on trouve soit des porte-parapluies, soit des grands sacs en plastique pour emballer son parapluie sans qu’il ne goutte partout. Bien joué !) On erre deux heures dans des petites rues très sympas, parsemées de mini-temples très mignons, sans trouver le marché.

Finalement, on se rend compte qu’on n’est pas au bon endroit… et on s’arrête pour manger dans un petit fast-food. Commander a été toute une aventure. Le menu était à moitié en anglais, mais il fallait passer commande à une machine automatique, toute en japonais ! En comparant les images et les prix, on a pu à peu près prendre ce qu’on pensait. Il fallait aussi comprendre qu’on devait mettre l’argent avant de pouvoir sélectionner quoi que ce soit, et pas à la fin de la commande comme on s’y attendait. Et trouver le bouton pour récupérer la monnaie à la fin. Au final on a réussi et on était fier !

Le marché était incroyable, plein de choses complètement inconnues. Des têtes de poisson, des pousses de bambou, beaucoup de tentacules, etc. tout ça pouvant éventuellement être planté sur une petite brochette et cuit pour être dégusté. On n’a rien mangé, mais on a admiré ! On a trouvé des petites choses sympas à ramener pour les uns et les autres, et Zoé a trouvé une ceinture pour compléter son kimono.

On est rentré toujours à pied, en suivant le fleuve et en admirant une dizaine de hérons, des canards et quelques autres oiseaux presque aussi bizarres que les produits du marché.

Faire les courses a également été une aventure. On en a un peu marre du riz et des pâtes, et on cherchait des légumes et des fruits. Mais les petites supérettes n’en ont quasiment pas, elles vendent surtout des plats tout prêts. Et les fruits sont tous extrêmement chers : la moindre pomme est vendue à la pièce, entre 2€ et 3€ ! On a pris un paquet de tomates cerises, une tête de brocoli et un paquet de pommes — pas de quoi faire un festin, mais ça faisait du bien !

Pas de photo ce soir, notre connexion internet ici est vraiment très mauvaise, mais vous pouvez admirer celles d’hier, que j’ai finalement réussi à ajouter.

Japon jour 8 – Kyoto!

Nous avons quitté le ryokan à regret ce matin — après avoir pris un dernier petit bain, vite fait avant le petit déj !
À propos de petit déjeuner, il était tout aussi étonnant que le repas d’hier soir ! Une soupe au porc, un petit poisson à cuire sur un réchaud individuel, une soupe miso, des choses dont personne ne connaissait le nom… le tout accompagné de riz et d’un très bon thé vert. On n’a pas tous apprécié la quasi-absence de sucré, mais c’était une sacrée expérience !

Après deux heures de route, on arrive finalement à Kyoto, où Yohan et Nanae nous laissent pour repartir chez eux en voiture, et nous stockons nos bagages à la consigne de la gare pour être libres !
Après quelques hésitations, nous prenons un bus pour aller admirer un des temples qui rendent la ville célèbre. C’est à celui de Chion-in que nous atterrissons, et on admire les magnifiques bâtiments, un cimetière perdu dans les collines, des sources qui coulent de partout, le tout saupoudré de pétales de cerisiers, qui sont partout en fleurs.
En redescendant, on arrive à une grande allée bordée de vendeurs de nourritures variées, et on en profite pour nourrir un peu les troupes, parce que le petit déj est déjà loin. Il y a des Japonais en kimono partout, qui se sont faits beaux pour célébrer la floraison des cerisiers et se prennent en photo mutuellement.
On aperçoit même quelques geishas, avec leur maquillage si particulier, Kyoto est aussi célèbre pour ça. Mais on sait qu’il est strictement interdit de les prendre en photo, alors on se retient !

Finalement, vers 17h, on arrive dans notre logement, une petite maison très sympa juste à côté du fleuve… et de la voie ferrée ! C’est bruyant, mais on a connu tellement pire à Tokyo qu’on est à peine impressionné.
Au dîner ce soir : omelette aux patates. Certains commencent à saturer des produits de la mer et des saveurs complexes de la cuisine japonaise, alors on se fait une petite cure de simplicité 🙂