Italie — Vatican et Colisée

On part pour le Vatican, histoire de montrer l’endroit aux filles. On n’a pas pris de billets pour visiter les musées, ils sont partis trop vite. Arrivés sur place, des vendeurs à la sauvette nous proposent des tickets mais on refuse parce que c’est vraiment cher. (Même les billets officiels sont très chers !)

Comme c’est l’année du Jubilé, il y a une allée spéciale dédiée aux pèlerins qui veulent passer sous la fameuse porte qui efface tous les péchés. On y voit des groupes de pèlerins qui y avancent lentement en suivant un porteur de croix. Un groupe de pèlerins chante très faux mais avec beaucoup de conviction. Il y a des groupes scolaires français d’écoles privées. Bref, une atmosphère que je trouve plutôt irritante, du coup on continue notre balade, en passant au milieu des marchands de colifichets (rosaire, etc.)

On traverse un quartier chic, on retraverse le Tibre et on arrive sur la Piazza del Popolo, où on tombe sur une grande cérémonie qui célèbre les 173 ans de la police nationale. On y voit plein de gens en uniforme et il y a des officiels qui prononcent des discours. On ne s’attarde pas trop et on continue notre chemin vers la place d’Espagne et ses fameuses marches.

De là, on poursuit vers la fontaine Trevi et là c’est le choc, par rapport à ce qu’on avait connu il y a 26 ans. La foule est immense, il y a des barrières qui empêchent de s’approcher et il faut faire la queue pour pouvoir se placer devant la fontaine pour une photo… Bref, même si cette fontaine reste magnifique, on ne reste pas pour la photo obligatoire et on continue en direction du Colisée, après une petite pause sandwich.

Notre billet est prévu pour 14h et on doit montrer deux fois nos passeports pour y entrer : c’est du sérieux ! Là aussi, grosse foule dont énormément de scolaires français, c’est rigolo, ça me rappelle ma jeunesse. On admire l’immensité du lieu et on a également la surprise d’y voir une exposition sur Göbekli Tepe, un lieu d’archéologie préhistorique qu’Iris étudie pour sa dissertation finale. On fait le tour des panneaux, et elle n’est pas très impressionnée par les explications données. Ce que c’est que d’avoir une professionnelle dans les rangs !

Après un bon tour du Colisée, on repart en direction de la Piazza Navona pour une glace. On essaie un autre marchand, et les glaces sont encore meilleures que celles d’hier !

On repart tranquillement dans les petites rues pleines de charme (mais sans chats ! Dommage…) et on rentre pour une soirée tranquille dans notre bel appartement.

Italie — le Forum romain

Mercredi 9 avril

Départ tranquille vers 10h, on se promène à travers les petites rues derrière notre appartement pour rejoindre l’entrée du Forum et du Palatin. Ça n’a pas tellement changé depuis 26 ans (notre voyage de noces !), c’est toujours un rassemblement de ruines recouvertes d’herbes et de fleurs sauvages, qui donnent à l’ensemble une touche bucolique. J’adore ce mélange !

Cependant les ruines sont mieux entretenues qu’autrefois, on voit qu’il y a en permanence des travaux d’archéologues et il y a également davantage d’explications. Ma partie préférée est probablement le Palatin, ombragé et fleuri de glycines énormes, et d’où on a une vue imprenable sur le reste de Rome.

On y reste une bonne partie de la journée, puis quand les jambes sont fatiguées, on se dirige vers la Plazza Navona. Là on se pose en terrasse au soleil, en t-shirt au milieu des Italiens emmitouflés, et on s’offre une bonne glace. C’est le bonheur, d’autant plus qu’on a aussi droit à une langue de chat faite maison. Miam !

On revient au gîte par des petites rues pavées, le nez en l’air pour voir les plus belles terrasses, et on fait une pause.

Ce soir, ce sera dîner au resto, avec peut-être un apéritif d’abord… À voir.
Bon, en fait c’était super sympa, on a dîné dans un bar à vins en bas de chez nous, “Il Goccetto”, et c’était délicieux. En plus, le cadre était vraiment sympa, dans un vieil immeuble avec plafond peint et poutres apparentes. On a fait une dégustation de 4 huiles d’olive différentes, de la plus douce à la plus amère. C’était la Dolce Vita !

Italie — Cinque Terre

Lundi 7 avril

Aujourd’hui, journée randonnée. On va de notre village, Riomaggiore, jusqu’au village suivant, Manarola. L’aller est facile, on suit la Via dell’Amore le long de la falaise, qui est un chemin aménagé bien plat (et payant, comme on l’a découvert en arrivant sur place). Les cinq villages des Cinque Terre ont apparemment longtemps été très isolés les uns des autres, à cause de la difficulté du terrain, et la création de ce chemin et du chemin de fer au XXème siècle, a été un gros événement pour les habitants. On profite de la vue magnifique, on admire les plantes grasses qui poussent dans chaque petit recoin de rocher, et en 20 minutes nous voici à Manarola.

Le village est tout aussi coloré et animé que Riomaggiore, c’est très touristique et on entend parler toutes les langues dans les rues, y compris coréen ! Par contre, on reconnaît tout de suite les touristes italiens, ce sont ceux qui sont en grosse doudoune : apparemment, 18°C c’est encore le plein hiver !

Après avoir fait le tour du village, on décide de s’acheter un pique-nique (focaccia, tomates et nos premières fraises de la saison), et on monte sur les hauteurs derrière le village pour profiter de la vue. On grimpe une pente bien raide au milieu des jardins en espaliers, plein de vignes, d’orangers et de citronniers qui croulent sous les fruits. L’air sent vraiment bon, c’est très agréable.

Ensuite, il faut penser au retour. Pas le droit de repasser par le petit chemin de falaise, on y a droit que dans un sens. Il faut donc escalader la montagne qui sépare les deux villages, et la redescendre de l’autre côté. Les moins sportifs d’entre nous souffrent un peu au niveau des genoux, mais on est récompensé à chaque tournant par une vue magnifique.

En arrivant à Riomaggiore, on s’affale à une terrasse de café pour une pause bien méritée, qu’on fait suivre d’une bonne glace pour le goûter. C’est la belle vie ! Demain, ce sera le départ pour Rome.

Mardi 8 avril

Aujourd’hui, c’est une journée de transit. On fait d’abord 5 min de train pour rejoindre la petite ville de La Spezia, où nous avons deux heures d’attente pour le train pour Rome. On en profite pour faire un petit tour sur le port de plaisance et admirer le bleu intense de la mer. On en prend plein les mirettes encore une fois !

Ensuite, on s’installe pour 4 heures de train afin de rejoindre Rome. Le paysage est d’abord très montagneux, puis on se retrouve en plaine, avec toujours la mer à notre droite qui fait des apparitions furtives. Les champs sont bordés de cyprès et de pins parasols.

Arrivés à Rome, on décide de faire à pied le chemin entre la gare et notre location. Les rues sont bruyantes mais on y voit passer des troupeaux de bonnes sœurs tous voiles au vent et des curés en col romain : on est tout de suite dans l’ambiance ! Notre appartement se trouve en haut d’un vieil immeuble, et a beaucoup de charme. On a même accès à la terrasse sur le toit. C’est superbe ! Demain, on plonge dans la Rome Antique, avec visite du Forum et de la colline Palatine.

Italie — le voyage

Samedi 5 avril

C’est le grand départ !

On commence par rejoindre Londres, pour prendre l’Eurostar jusqu’à Paris. Après un voyage plein de pleurs de bébés (ça nous rappelle à chaque fois le plaisir de voyager avec des ados/jeunes adultes – le calme !), on arrive à Paris où nous sommes accueillis par une bonne bouffée de chaleur en descendant du train. Il est 18 heures, et notre train de nuit ne part pas avant 21 heures,donc on décide de faire à pied le trajet entre gare du Nord et gare d’Austerlitz, en longeant le canal Saint Martin.

C’était vraiment une très chouette balade. Les quais du canal étaient plein de gens en train de pique-niquer, l’atmosphère avait déjà un petit goût d’été, bref, Paris sous son meilleur jour ! On a vraiment apprécié ce petit pèlerinage parisien. Il y a même eu un petit arrêt chez Franprix, pour s’acheter une petite boisson fraîche, parce que la France a du Fuzetea, et nous non, donc on est un peu jaloux quand même, et Iris a recherché et trouvé le thé glacé le plus bobo possible… une fin d’après-midi parfaite !

Arrivés à Austerlitz, il y avait juste le temps de s’acheter un petit pique-nique avant de monter dans le train de nuit. Ce sont des cabines de 6 couchettes, mais Samuel a réservé toute la cabine pour nous, donc on a une place en plus pour poser toutes les valises, ce qui n’est pas de trop. Sur nos couchettes, nous avons les draps fournis, un petit sac avec un masque de nuit, des bouchons d’oreilles et une pastille de dentifrice (pas terrible, on a l’impression de mâcher du plâtre) et une bouteille d’eau. C’est le luxe ! On doit expliquer aux filles pourquoi les toilettes sont fermées à chaque gare et dans les tunnels, et elles sont horrifiées… On s’installe pour la nuit, on dort plus ou moins bien et soudain c’est…

Dimanche 6 avril

Quand nous ouvrons le store de la cabine, le train approche de Draguignan sous un superbe soleil matinal. Le paysage est magnifique, et c’est vraiment agréable d’être allongé à paresser dans son lit en face d’une telle vue.

Finalement, on arrive à Nice, on change de train rapidement pour se diriger vers Vintimille. La train suit la côte, on a droit à des paysages superbes, avec une belle vue sur la mer.

À Vintimille, on a le temps de se poser en terrasse au soleil pour un bon petit déjeuner. Deux mois de Duolingo m’avaient préparée à dire “Vorrei un cornetto per favore”, pour demander un croissant, tout ça pour découvrir que les croissants étaient appelés “brioches” dans ce café… Petite déception, quand même, Duolingo je ne te dis pas merci !

On remonte en train, cette fois-ci direction Gênes, puis à Gênes on change pour le dernier train de la journée, avec arrivée à Riomaggiore à 16h15. On tombe tout de suite sous le charme du village et de notre petit logement. Après une petite pause, on part se balader un peu dans le village et le long de la côte. Les maisons ont de très jolies terrasses couvertes de citronniers et d’orangers qui regorgent de fruits, c’est magnifique. La vue sur la mer est à couper le souffle, bref, c’est le bonheur !

Comme on n’a pas eu de vrais repas de la journée, on dîne de bonne heure dans un restaurant en bas de notre logement. Première pizza du voyage (mais sans doute pas la dernière), assiette de fruits de mer et de poissons frits pour Maxine, et vin rouge local pour tout le monde (et oui, même Zoé !). Après ça, on rentre pour une bonne nuit de sommeil bien méritée.

Un petit tour en France

C’était Noël le mois dernier, vous vous souvenez ? On a fait un petit séjour en France pour nous remplir un peu la panse 😀 Pas de location de voiture ce coup-ci : on s’est dit qu’on ferait tout en train. On aime de moins en moins conduire, et puis en hiver il fait nuit et pas beau, et de toute façon à Noël on passe notre temps à table, alors autant ne pas s’encombrer d’une bagnole ! (Merci à nos familles, qui ont imaginé des solutions créatives pour venir nous chercher à 5, aux gares de Dijon et La Rochelle !)

À l’aller, on a fait un petit arrêt à Paris – juste une journée – pour voir Margaret et faire un bon tour à pied depuis notre hôtel de la gare du Nord. On a croisé:

  • les vitrines de Noël des grands magasins, la coupole des Galeries Lafayette et la terrasse du Printemps
  • L’opéra, mais juste l’extérieur, et encore, la façade était cachée derrière un échafaudage publicitaire
  • Notre-Dame, mais juste l’extérieur vue la queue
  • La place Vendôme
  • La pyramide du Louvre
  • La pittoresque librairie Shakespeare & Co, mais là encore impossible d’y rentrer sans faire la queue, et il commençait à pleuvoir alors on a laissé tomber
  • La Sorbonne, que Anne voulait absolument montrer aux filles, en tant qu’ancienne
  • Le musée de Cluny, qui était un bon endroit pour laisser passer la pluie, se réchauffer et bien sûr voir la tapisserie de la Dame à la licorne
  • Les sculptures lumineuses préhistoriques du Jardin des plantes, qui étaient vraiment chouettes

Tout ça sur une journée, on en avait plein les pattes, mais c’était bien !

Le reste du séjour était plus classique, mais très sympa: Dijon (feu dans la cheminée, cadeaux, Monopoly, Cluedo, Nain jaune et Quirkle, bien mangé et bien bu) puis La Rochelle (feu dans la cheminée, cadeaux, cousins et petits-cousins, bien mangé et bien bu).

Anne a bien tenu le coup, elle qui a des problèmes de vertiges très handicapants depuis Octobre. Elle n’est pas sortie beaucoup, pour se reposer entre les journées de train, mais à un moment on avait craint qu’elle ne puisse pas venir.
On était limité en bagages, mais on a quand même réussi à ramener pas mal de sucreries et autres victuailles…
Allez, plein de photos !

Iris et la dernière année de fac

Iris entame sa 3e et dernière année de fac à York. On vient juste de la ramener là-bas ce week-end, dans une maison qu’elle loue avec 3 autres étudiantes. Elle aura cette année une dissertation à écrire, qu’elle compte faire sur un des sujets qu’elle a bossés cette année: le changements dans les sphères domestiques et rituelles au néolithique dans le Croissant Fertile — en gros la constitution des premières villes dans ce coin-là.

Elle a refait un chantier de fouilles cet été, pas avec son université, mais avec celle de Reading à côté de chez nous. Elle était avec quelques volontaires (principalement des retraités !) à Cookham, pour redécouvrir le site avant que les étudiants n’interviennent dessus. Voir un article de la BBC dessus – sans elle malheureusement. Elle a aussi fait un peu de tâches administratives pour enregistrer les découvertes, etc.

Pour les loisirs, elle est toujours avec son karaté. Elle a passé la ceinture marron il y a quelques mois. Reste la noire bien sûr ! Ça devrait se faire cette année.
Et sinon, dans le genre “loisirs”, elle a toujours envie d’avoir son permis de conduire, mais toujours pas envie de bosser dessus… Allez, un petit effort !

En fin d’année, elle aura, comme Maxine, sa cérémonie de remise de diplômes. Et ce coup-ci on s’habillera bien, c’est promis !

Week-end français à Londres

C’était mon cadeau d’anniversaire cette année — un peu en retard, mais il fallait un peu de temps avant que Zoé ne se sorte de ses GCSE et qu’on puisse récupérer toutes nos filles ensemble. C’est finalement arrivé le week-end dernier, et en plus il a fait un temps magnifique ! (C’était inespéré: le précédent était un des plus arrosé qu’on n’ait jamais vu, et on en a vus pleins!)

Départ pour Londres donc le samedi matin, où on a retrouvé Maxine qui arrivait de Porstmouth. Le programme était bien chargé. Dans l’ordre:

  • Un tour en vélib dans Hyde Park — j’ai enfin réussi à convaincre le reste de la famille que c’était beaucoup plus sympa que le métro pour se déplacer à Londres
  • Une balade dans South Kensington, le quartier français, où on a même découvert une librairie-papeterie toute en français qu’on ne connaissait pas encore
  • Un sandwich + petit gâteau dans un Paul le Boulanger
  • Un après-midi au Musée des sciences, dans une exposition consacrée à 50 ans de jeu vidéos — principalement des vieilles consoles où on pouvait jouer à des vieux jeux (Pong ! Lemmings ! Mario Kart à 4 ! etc.) mais aussi des plus récentes avec de la réalité virtuelle.
  • Une soirée devant la comédie musicale Les Misérables — qui est française au départ et basée sur l’œuvre de Victor Hugo, mais que tout le monde a oublié en France, alors qu’elle tourne depuis 40 ans à Londres. On a adoré, c’était du grand spectacle !
  • Une nuit dans un hôtel à 2 minutes à pied de là, où on a même pu dormir à 5 dans la même chambre
  • Un petit déj dans une boulangerie française de Soho avec des croissants qui laisse les doigts bien luisants de beurre
  • Un tour à pied dans Covent Garden, où on a pu admirer un quatuor à cordes bien délirant, qui nous a interprété le French Cancan en levant la jambe
  • Quelques achats dans un petit marché de producteurs à Marylebone, avec notamment du saucisson et des cerises délicieuses (et une bouteille d’apéro…)
  • Un séjour dans une autre librairie, cette fois dédié aux voyages, où on a acheté le poster ci-dessus – extrait du catalogue de la Manufacture française d’armes et cycles de Saint-Étienne !
  • Un bon restau pour finir — italien ce coup-ci, il n’y avait rien de français dans le coin, mais il y avait une terrasse, alors ça compte quand même !

Au départ, ce week-end n’était pas destiné à avoir un thème, mais ça s’est trouvé comme ça, et on est bien content. D’ailleurs c’était le 14 juillet, tiens…
Peut-être que la France nous manque un peu, et ça tombe bien on y va dans 10 jours !

Week-end au pays de Galles 2/2

Le lendemain, c’est Pâques et on a prévu une grande balade dans le Gower, une péninsule pleine de moutons. Mais d’abord, une chasse aux œufs dans le salon du logement ! Heureusement qu’on n’en avait pas amené des tonnes, il n’y avait quand même pas beaucoup d’endroits pour les cacher…

Ensuite direction la mer ! Les paysages nous rappellent nos randonnées en Cornouailles ou en Écosse : des collines pelées par les vents, des falaises et des plages magnifiques, et pas du tout envie de se baigner vu la températures ! On a croisé des petits chevaux et, bien sûr, des moutons. Assez vite, on est arrivé à une petite île qui n’est accessible qu’à marée basse. On est allé y faire un tour (c’était plein de petites moules !) Mais la marée montait, et on a préféré rebrousser chemin que rester échoué une nuit dessus.

Au bout d’un moment, le chemin a quitté la côte, et le paysage a changé complètement. On s’est retrouvé en forêt, et le sol était parfois très, très boueux… On a fini par retrouver notre parking, après avoir bien marché 3 heures, pas toujours sous le soleil, mais sans une goutte de pluie. Ouf ! Et le soir on s’est fait un restau de poissons, où quelqu’un a pris des moules…

Le lendemain, Maxine devait nous quitter pour retourner à Londres voir une copine, puis rentrer à Portsmouth. Malheureusement, les trains étaient coupés ! Aucun train de toute la journée, alors elle est restée un jour de plus, tant pis… On s’est fait une journée musée, où on a appris plein de chose sur la grosse activité de Swansea: la sidérurgie, et ça depuis le XVIIIe siècle ! Jusqu’à Thatcher bien sûr.

Le jour suivant, c’était notre départ, toujours en train et toujours en première classe, mais cette fois avec une option de plus : un vrai restaurant ! Il reste encore 3 trains par jour, qui vont de Londres à Swansea ou à Plymouth, et qui peuvent servir un repas. Le menu est assez réduit, mais c’était franchement super bon, on s’est régalé et on n’a pas vu le temps passer. (Ça tombe bien parce qu’il est quand même parti avec 30 min de retard, vu que la deuxième rame est tombé en panne. Tout le monde s’est donc entassé dans la rame restante, mais nous on n’a rien senti dans notre wagon de riches 😁)

Week-end au Pays de Galles 1/2

Allez, un petit article, ça faisait longtemps 😁, pour vous raconter notre petit tour au pays de Galles le week-end de Pâques.

On y est allé en train — et en première classe, s’il vous plaît, mais vous ne saurez pourquoi que dans l’article suivant, hé hé… Un petit voyage de 2h30 seulement, et nous voilà à Swansea, une petite ville du bord de mer. On y avait loué un petit appartement avec vue sur le port. Le soir, on s’est fait une balade sympa entre les bateaux, et il y avait une belle lumière. (Pour les Anglais, le Pays de Galles est réputé pour son mauvais temps… C’est dire qu’on a eu du bol !)

Le premier matin, il nous fallait d’abord aller chercher la voiture de location, qui se trouvait à quelques km de chez nous. On a commencé à regarder pour les bus, et puis finalement comme il faisait beau (voir ci-dessus) on s’est plutôt fait 1h30 de marche à pied le long du fleuve local, et c’était très agréable.

Munis de notre voiture, nous avons pu nous mettre dans les bouchons britanniques et aller jusqu’à Mumbles, une petite station balnéaire toute proche, et son inévitable château en ruine — toute la région en est remplie — qu’on a visité. Coup de bol, pour fêter Pâques on a eu droit à une démonstration de combat médiéval, avec massacres de choux et de rutabagas grâce à diverses armes. On devait imaginer que c’était nos crânes qui gisaient par terre en morceaux.

C’est là que la pluie a commencé à se faire un peu insistante, alors on est allé se réfugier dans un café au bord de la mer pour un chocolat chaud, et puis on est rentré.

Pour le soir, on avait repéré la veille un restau super bon dans une ancienne usine, The Shed. On y a dégusté quelques spécialités locales, comme le Welsh rarebit (une tartine de fromage fondu avec des épices) ou le bara brith (un cake aux raisins secs, servi avec du fromage un peu costaud, et bizarrement ça fonctionnait très bien.) Miam !

Pause

Bonne année 2024 à toutes et tous!
Vous avez dû remarquer que ce site n’est plus aussi actif qu’avant… On va très bien, pas de souci, mais c’est une conjonction de : moins de choses à raconter, un grand article sur notre fiesta de cet été à écrire (mais j’ai finalement réussi à le terminer !), pas mal d’occupations de début d’année scolaire, un autre blog à gérer, etc.

Bref, je vous mets quelques nouvelles ici en vrac, et je mets le blog en pause. Il est possible qu’on reprenne de temps en temps, pour des vacances ou autres, donc gardez l’adresse quand même 🙂

Zoé est bien occupée cette année, entre sa flûte traversière chérie (elle en fait environ une heure par jour), l’orchestre qu’elle a rejoint en septembre, un peu de danse classique le jeudi soir, et accessoirement le GCSE (~brevet) en fin d’année. Elle gère tout ça très bien. 🎼

Iris est en deuxième année de fac d’archéologie à York. Elle est bien dans son élément, identifie des vieilles pièces de monnaie, et écrit un essai sur pourquoi il y a eu 4000 ans entre les premiers villages et la première ville. Elle a aussi repris le karaté, en passant des ceintures (la prochaine sera marron !) et va même commencer des compétitions le mois prochain. 🥋

Maxine a repris la fac d’informatique à Portsmouth, pour une troisième et dernière année. Elle y allait un peu à reculons, après son année de pause, mais a trouvé un groupe sympa de 3 autres étudiant·e·s avec qui habiter, et ça se passe très bien – y compris pour les résultats scolaires. Il y aura un diplôme à la fin de l’année, et ensuite… une recherche d’emploi ! Elle n’a plus autant de temps pour faire de la couture, mais a bien l’intention de s’y remettre un jour. 🪡

Anne a toujours ses 2 jours par semaine dans son collège, mais elle bosse surtout sur ses cours privés cette année : elle a 10 leçons par semaine, c’est du boulot ! Pas d’adulte cette année mais des gamins d’âges variés, dont un frère et une sœur avec un père très décidé à déménager en France un jour. Sinon, elle va aussi dans une salle de gym pour se maintenir en forme. 💪

Quant à moi, je bosse toujours à Londres dans cette boîte de finance un peu bizarre. Ça paye les études des gamins, c’est tout ce qu’on lui demande ! Je suis aussi très impliqué dans Kidical Mass, qui organise des balades en vélo avec des enfants, dans le but de demander des infrastructures un peu moins pro-bagnoles. 🚲

On vous souhaite une super année pleine de belles choses !
À bientôt 👋