Les menhirs de Avebury

(C’est une visite qu’on a faite fin juillet, et sans Iris, qui était alors à son camp scout !)

Il n’y a pas qu’en Bretagne ou dans Asterix qu’on trouve des menhirs ! On en a un bon paquet par ici aussi. Nous avons fait un tour à Avebury, à 1h de chez nous.

Mais d’abord, nous sommes allés visiter le manoir juste à côté, qui date du XVIè mais a été refait récemment pour une émission de télé, The Manor Reborn, qui décrivait justement sa réfection. Chaque pièce représente une époque différente. La particularité est qu’on peut toucher les objets, s’allonger sur les lits, jouer au billard… Il y avait même une petite mémé qui faisait la popote dans la cuisine. Ça donne une réalité au passé !

Comme toujours dans ces demeures, le jardin est toujours impeccablement tenu, avec un potager, des serres et de grandes étendues d’herbes où on peut pique-niquer. Et un raffinement sympa qu’on n’avait pas encore croisé : des couvertures en libre-service !

Mais le clou de la journée, c’est les gros cailloux. Comme les enfants le supportent bien maintenant, on a choisi une visite guidée, et donc on sait tout dessus ! Ils ont été installés ici il y a environ 5000 ans, en forme de grand cercle de 300m de diamètre, avec un fossé et une butte autour. Dans les années 30, un archéologue s’est pris de passion pour ce coin, a racheté tout le village qui s’était installé dessus, a viré tout le monde et a redressé les pierres qui restaient. Il a aussi fait des fouilles et marqué l’emplacement des pierres détruites pour les constructions autour. Un petit musée retrace ce qu’ils ont trouvé.

Évidemment, personne ne sait pourquoi ces pierres ont été érigées ainsi. Mais ça rajoute du mystère, et nous on a passé une super journée !

En vacances en Grèce – jour 6

C’est notre dernier jour, et on voulait aller à l’autre bout de l’île, sur une plage peu fréquentée, rendue accessible récemment grâce à un escalier de 400 marches ! On s’était dit que ça ferait une mini-balade, qu’on pourrait prendre le ferry pour traverser la baie, et qu’on finirait en beauté. Ça ne s’est pas passé exactement comme prévu…

Après le bateau, on a eu un peu de mal à trouver l’endroit, le GPS ayant quelques ratés sur ces petites routes. En arrivant, une route à lacets très très caillouteuse nous fait hésiter. Finalement, on la prend en voiture quand même. (Mais on aura plus tard bien du mal à la remonter, et le pauvre châssis souffrira dans l’histoire…).

On aperçoit enfin cette magnifique crique secrète, et on commence à descendre les fameuses marches, quand soudain… l’escalier devient une échelle, puis un simple éboulis de cailloux, sur 100m de long et à peu près 100m de dénivelé ! On pourrait descendre ça, à moitié sur les fesses, mais la remontée risque d’être beaucoup plus difficile, surtout en tongs.
On se résigne donc à faire demi-tour. On mange notre pique-nique en haut des marches, et on repart sur les petites routes, pour trouver un autre endroit où nous tremper.

On arrive finalement à une belle plage, mais pleine de touristes (principalement britanniques !). On se rend alors compte qu’on n’avait pas du tout croisé jusque là les centres de vacances et tous ces endroits touristiques, et qu’on était resté dans les parties les plus “sauvages” de l’île.

Le sable est tout doré, et Zoé alterne entre se rouler dedans pour se réchauffer, et retourner dans l’eau pour se nettoyer. Pas de tuba pour Iris : les fonds sablonneux n’ont pas de poissons, il faut du rocher. Mais bon, on est content d’être là, et on ne se plaint pas !

On ne rentre pas trop tard ce soir-là, parce qu’il faut reprendre le bateau, et surtout faire les valises ! On avait commandé un repas à notre logeuse, qui propose ses services de cuisinières. Au menu : moussaka pour les parents et tourte à la viande pour les enfants. C’est excellent, mais il y en a beaucoup trop, et on remporte le reste dans nos valises !

En vacances en Grèce – jour 5

Le but de cette journée était de retourner à la Plage la plus belle de notre vie®, et d’y rester jusqu’au coucher du soleil.

On a un petit contretemps le matin, quand on découvre un pneu crevé sur notre voiture ! Heureusement, elle était fournie avec une roue de secours, et on va faire réparer la roue au Goodyear local (10 minutes, 10 euros !) et on part. Jusqu’à ce que le voyant de l’essence s’allume ! On finit par trouver une petite station service au milieu de la montagne, et nous voilà finalement à Myrtos !

Il y a plus de monde qu’à celle d’hier, mais on arrive à se caser sans problème. L’eau est d’un bleu magnifique, transparente et presque chaude (dixit Anne, qui exceptionnellement se baigne !) On s’enduit de crème solaire, on pique-nique, on va voir les poissons, on joue aux cartes et quand on a trop chaud on retourne à l’eau.

Vers 18h, on remonte au village à la recherche d’une pizza à emporter, pour retourner la manger sur la plage. Finalement, les pizzas étant introuvables, on achète différentes entrées dans un restau (feuilles de vignes farcies, tzatziki, …) et on se réinstalle sur la plage qui se vide à toute vitesse. Au moment où le soleil se couche face à nous, on est les seuls dessus ! Tout au bout, on trouve une grotte où la mer rentre, et où les gamins se baignent une dernière fois.

On rentre se coucher, les yeux encore plein de toutes ces superbes couleurs.

En vacances en Grèce – jour 4

Après une journée entière sans baignade, direction la plage ! On en vise une nouvelle, Atheras, conseillée par nos hôtes, dans un endroit bien reculé. Quand on y arrive, on est les seuls sur la grande plage de sable fin, et on le restera tout le temps ! Malheureusement, le ciel est couvert ce jour-là, et il ne fait pas aussi chaud que précédemment. (Je sais ce que vous pensez… On a vu la météo en France. Bon courage à tous, sincèrement !)

Les filles alternent entre se baigner, crier à tue-tête et se recouvrir de sable pour se réchauffer. Gaël, qui n’a plus l’enthousiasme et la résistance au froid de ses sœurs, reste sur le sable à écouter de la musique.

Quand la faim nous fait quitter la plage, on essaie le restaurant de poisson juste à côté, et on se régale de tzatziki, sardines grillées et rougets frits, accompagnés bien sûr d’un petit blanc local.

L’après-midi, on retourne à Argostoli pour faire un peu de shopping. Zoé s’achète un bracelet avec son nom en grec (Ζ⍵η, pour information !), Iris un chapeau très sympa, que vous verrez sans doute sur des photos à venir, et Anne une parure de bijoux. Nous, les hommes, ne nous achetons rien…

On va se coucher un peu tôt (c’est à dire 22h) car demain on veut retourner à la plus belle plage de notre vie !

En vacances en Grèce – jour 3

Allez, on continue la saga grecque… (Si vous en avez marre, désolé… Revenez dans quelques jours ! 🙂 )

Ce matin-là, on va faire quelques courses dans la capitale de l’île, Argostoli. Et plutôt que d’y aller en voiture, on se gare au bout d’une passerelle et on traverse le bras de mer à pied. C’est très agréable, d’autant que l’eau est si transparente qu’on y voit plein de poissons, de crabes, et pour finir… une grosse tortue !

La ville elle-même ne nous impressionne pas autant que les paysages de ces derniers jours. Il y a une rue piétonne avec des boutiques à touristes… Bon… On préfère la promenade du port, où des pêcheurs vendent leurs prises. Finalement, on se retrouve à faire nos courses dans un bon vieux Carrefour — où les enfants se font copieusement nourrir de bonbons et gâteaux par les vendeuses ! Franchement, l’accueil des touristes ici est royal !

L’après-midi, on veut aller visiter la presqu’île d’Asos, où les Vénitiens qui occupaient l’île ont construit une forteresse au XVIIè siècle. Le plan était de retourner ensuite à la plus belle plage de notre vie — voir jour 1 — mais une route en travaux nous a obligé à faire un grand détour et on n’a pas eu le temps. Le petit village construit au pied de la presqu’île est très pittoresque. Et la nature tout autour est magnifique.

Il est déjà 18h, mais c’est les vacances, alors on marche quand même les 2km pour atteindre la forteresse. J’emmène les 2 grands par le chemin escarpé, et Anne prend la route “facile” (mais pleine de crottes de chèvres) avec Zoé, qui a cassé ses chaussures et marche pieds nus. On se retrouve tout en haut et on pique-nique d’un melon et de saucisson de Crète en admirant la vue. Finalement, on redescend tranquillement, les filles jettent quelques cailloux dans l’eau, et on rentre chez nous pendant que le soleil se couche.

En vacances en Grèce – jour 2

Ce matin-là, nous sommes partis à l’autre bout de l’île, voir la grotte de Melissani. Elle n’est pas très grande mais contient un lac souterrain. La lumière rentre par une ouverture en haut, les couleurs sont magnifiques. On a même droit à un petit tour en bateau dessus, que les enfants adorent. (Sauf Zoé, qui n’aime pas trop les grottes…)

La pauvre est servie, parce qu’on enchaîne sur une autre, plus classique celle-là : la grotte de Drogarati. En sortant, un petit snack nous tend les bras et on se laisse tenter, d’autant qu’il a également des glaces et… une piscine. À part nous, personne ne s’y intéresse et on en profite largement, en étant bien content de venir hors saison !

Mais notre vraie destination, c’est une autre plage pas loin. Iris commence à bien maîtriser le masque et tuba, et prend plaisir à découvrir les poissons juste en dessous de nous. Le seul inconvénient de cette plage, c’est qu’elle est tellement belle que le yacht d’un milliardaire quelconque y est ancré, et qu’il fait du bruit avec sa sono et son jet-ski. On ne se démonte pas et on loue un pédalo pour aller à l’abordage. Heureusement pour lui, il s’enfuit. On reste à admirer les poissons, jusqu’à ce que la faim nous fasse rentrer chez nous. Au menu : des coquillettes, puisque les enfants en raffolent depuis qu’on vit dans un pays où c’est introuvable…

En vacances en Grèce – jour 1

En bon Britanniques, on a besoin d’un peu de soleil de temps en temps, pour synthétiser de la vitamine D. Nous avons donc loué une ravissante petite maisonnette sur l’île de Κεφαλονιά, pardon, Céphalonie, à l’ouest de la Grèce. Un trajet en avion direct depuis Londres, une location de voiture, et nous y voilà en ce moment même, les enfants étant en petites vacances cette semaine. Et c’est génial !

Nos logeurs nous attendaient avec un excellent gâteau fait maison, un petit alcool également fait maison et plein de conseils sur les choses à voir. L’île accueille plein de touristes l’été, mais on est fin mai, et dans une partie plus reculée. C’est donc très calme : sur la petite plage où j’ai emmené les filles samedi soir, on était les seuls !

Ce dimanche matin, on est allé à pied visiter l’ancien village de Farsa, abandonné après un tremblement de terre en 1953. On trouve des maisons en ruine, chacune avec sa citerne d’eau, un ancien pressoir à olives, et plein de murs écroulés qui font le bonheur des chèvres, dont on entend les clochettes partout dans l’île. En redescendant vers chez nous, on trouve un restaurant sans client, donc on décide de soutenir l’économie locale ! Poisson grillé, tsatsiki et moules locales, tout ça servi avec un petit vin blanc du coin, et on rentre faire une sieste…

En fin d’après-midi, on décide d’aller explorer une des plages conseillées par nos hôtes, Myrtos. C’est sans doute la plus belle plage de notre vie, pour l’instant… On s’essaie au masque et tuba pour faire coucou aux poissons sous nos pieds. Et on se dit qu’on a bien de la chance !

À bientôt pour la suite !

Kew Gardens

Houla, ça commence à dater tout ça…

Donc, il y a un petit moment déjà, nous sommes enfin allés nous balader aux jardins botanique royaux de Kew, a.k.a Kew Gardens, qui prétendent être tout simplement le jardin botanique le plus beau du monde !

Ils ont été créés en 1840 sous la reine Victoria, ce qui ne nous rajeunit pas… Le plus impressionnant est l’immense serre tropicale, où on s’est précipité tout de suite. D’abord parce qu’on avait un peu froid, et qu’elle est chauffée à fond, avec un air humide à souhait. (Nos filles ont eu beaucoup de mal.) Mais surtout pour voir la végétation impressionnante : palmiers, bananiers, cocotiers, … Ils sont tous là, dans un beau fouillis vert — qui nous a rappelé Hawaï !

On découvre d’autres serres plus petites, dont une étonnante, occupée presque entièrement par un grand bassin contenant des nénuphars variés. Et une autre climatisée, abritant un jardin de rocaille, pour reproduire le climat alpin !

Une autre attraction qui a plu aux filles – mais pas à Gaël pour qui ça bougeait un peu trop – est une promenade à 20m de haut, sur un chemin à la même hauteur que la cime des arbres.

Il y a trop à raconter, ce jardin est immense et avec plein de surprises. Le mieux, c’est que vous veniez nous voir et on vous y emmène 🙂

Comme on n’aime pas se garer dans les toutes petites rues, on y est allé en train, ce qui est toujours une petite aventure supplémentaire. Et comme il y avait un vendeur de bretzels à la gare, on s’en est pris chacun un, qu’on a englouti sans complexe pendant le trajet du retour pour nous remettre de cette journée !

Rugby World Cup 2015

Il y a quelques temps, c’était la Coupe du monde de Rugby par chez nous. Tous les pubs faisaient de la pub dessus, en vantant leurs écrans géants et leurs bières spéciales pour l’occasion. Enfin, jusqu’à ce que toutes les équipes de l’hémisphère nord se fassent éliminer — en particulier celle d’Angleterre !

C’est là que j’ai vu débarquer Marc, un bon copain qui se trouve aussi être mon ancien chef. L’idée était simple : puisqu’il n’y a plus que des équipes du bout du monde en lice pour les demi-finales, tous les petits malins qui avaient acheté des billets en espérant les revendre avec bénéfice vont se retrouver sans acheteurs. C’est donc le moment d’aller récupérer des billets bradés !

Nous sommes partis pour Twickenham vers midi, où on a trouvé une foule très colorée, et même déguisée, dans une atmosphère de kermesse bon-enfant. Les vendeurs à la sauvette ne manquait pas, mais tous vendaient à la valeur d’achat, soit entre £150 et £450… On ne s’est pas laissé impressionner, et petit à petit les prix baissaient, mais pas bien vite. Finalement, un gars sympa nous a donné un billet qu’il avait en trop ! On l’a revendu à un Anglais qu’on avait croisé auparavant, pour acheter ensuite une paire de billets côte à côte… Un joli trafic, mais pour des billets à 1/3 du prix, ça valait le coup !
L’ambiance dans le stade était incroyable : 80.000 personnes, pour voir les All Blacks faire leur haka. Le match était superbe, même si on aurait préféré que les Sud Africains gagnent…
Après le match, impossible de rater la 3ème mi-temps dans les pubs alentours ! Après quelques bières et pas mal de rencontres très sympas avec des spectateurs venant d’un peu partout, on prend le train pour rentrer, bien claqués mais bien contents !

Et du coup… on a remis ça le lendemain pour Australie contre Argentine !

Zoé, qui a toujours tout compris, a déclaré récemment : “Pour un chef, il ne fait pas très sérieux, Marc !”
Voilà 🙂

Bunkfest et Morris dancers

L’été, les Anglais adorent les grands festivals de musique en plein air. Vous avez dû entendre parler de ceux de Glastonbury, l’île de Wight et même de celui de Reading ! Mais il en existe aussi des versions plus petites et plus familiales, comme le Bunkfest, où nous sommes allés le mois dernier.

Le premier choc culturel se fait dès le parking à l’arrivée. De la voiture qui se gare à côté de nous sortent deux vénérables mémés, accoutrées de chapeaux à fleurs, costumes à fanfreluches et chaussures à grelots (voir photo). On ne le savait pas encore, mais c’était notre première rencontre avec les Morris dancers
Il s’agit d’une tradition typiquement britannique. C’est un peu la même idée que les danses folkloriques, mais avec une grosse dose de ridicule et d’auto-dérision parfaitement assumée. Les danses et les musiques sont très simples, mais des hommes un peu âgés en chapeaux à fleurs qui lèvent la jambe en lançant des mouchoirs en l’air, forcément, ça ne peux exister qu’ici ! (Un jour il faudra qu’on vous parle des pantomimes aussi…)

À part ça, on trouve plein de choses sympas au Bunkfest ! D’abord des stands de nourritures variées un peu partout, mais aussi plein de bonnes bières locales, une mamie qui file la laine sur son rouet, toute contente de nous parler des ses moutons, des danseuses du ventre, des boutiques qui vendent plein de trucs, … Les deux grands achètent chacun un gobstopper (vous savez, ces grosses boules en bonbons faites de plein de couches de couleurs différentes) et Zoé, toujours coquette, une couronne de fleurs (en plastique).
On regarde le spectacle de Mr Alexander, un habitué apparemment, avec du jonglage, des acrobaties et des clowneries.
On s’essaie un peu au ceilidh (prononcé caéli), une autre tradition locale — enfin plutôt celtique : le groupe sur scène joue en expliquant des mouvements de danse, et tout le monde fait de son mieux pour les suivre.

On sature un peu au bout d’un moment, et on va profiter de la dernière balade musicale en bateau sur la Tamise : une chanteuse, seule et a capella, entonne des chants qu’elle a l’air de considérer comme très connus, mais nous ça ne nous dit rien… C’est pas grave, c’est très beau, reposant et bien agréable !
On hésite à rentrer, et puis finalement on va acheter quelques pizzas (et une bière…) et on se rassied devant la scène pour profiter un peu encore de la musique.

Au final, on a passé une superbe journée dehors (au soleil !) et il y a de bonnes chances qu’on y retourne l’année prochaine !
Il y en a qui veulent venir avec nous?