Fête de l’école

La rentrée des classes est la semaine prochaine… Il est donc grand temps de vous parler de la sortie ! C’est un article qui était resté dans les cartons jusque là. Désolé pour le retard…

Par ici, le premier but de la fête de l’école, c’est de récolter des fonds ! Les moyens employés sont multiples :

  • Faire payer l’entrée ! Bon, pas bien cher : 0,50 £ par adulte, gratuit pour les enfants
  • Faire payer les attractions. Même prix : 0,50 £ à chaque fois
  • Avoir des sponsors : le château gonflable était par exemple offert par notre agence immobilière !
  • Organiser une tombola – et même deux : une dont les lots sont fournis par les sponsors, l’autre “pour adultes”, où on gagne des bouteilles de diverses boissons alcoolisées, fournies par les parents
  • Nous faire racheter ce qu’on a offert ! C’est le principe bien connu du stand des gâteaux, que les parents garnissent puis rachètent.
  • Plus original dans le même genre : chaque gamin devait amener la veille un paquet de bonbons. On les a retrouvés sur un des stands qui consistait, moyennant le prix habituel, à tirer au sort un numéro qui faisait gagner un des paquets au hasard.

Tout cela nous aurait bien sûr fait hurler en France : une école sponsorisée ? Une fête payante ? Pouah !

Au final, on a dû dépenser en tout une dizaine de pounds, en ayant passé un après-midi vraiment très agréable avec des activités plutôt sympas. Zoé a adoré le chàteau gonflable, mais aussi se faire peinturlurer les ongles au vernis à paillettes. Iris a montré ses talents au tir à l’arc. Et Gaël a mangé plein de bonbons… Tout ça en croisant leurs copains.
Ah oui, et les parents ont bu un coup, forcément ! Seul regret : les deux derniers Pimm’s nous sont passés sous le nez… Heureusement, il restait la bière locale.

Et si cet argent, dépensé bien volontiers, sert en plus à ce que l’école ait du meilleur matériel ou plus de personnel, eh bien c’est encore mieux !

Une étape dans le marais

Il était prévu dans le planning de nos vacances de passer voir nos voisins et amis de Cachan dans leur maison du Marais poitevin. Les enfants avaient vraiment hâte de retrouver leurs copains Claire et Quentin, qu’ils n’avaient pas revus depuis plusieurs mois. Samuel n’était plus avec nous, parti retourner travailler outre-Manche.
Et c’était bien dommage pour lui, car Gilles, Valérie et Grand-Mère Gaby avaient prévu un véritable festin, avec de la bonne charcuterie vendéenne, et surtout une éclade de moules (pour ceux qui ne connaîtraient pas, ce sont des moules installées sur une planche, recouvertes d’aiguilles de pin auxquelles on met le feu, et qui cuisent ainsi en quelques minutes).
Il a fait un temps magnifique, ce qui a permis aux enfants de jouer dans le jardin et de pêcher des écrevisses.
En fin d’après-midi, comme Grand-Mère Gaby a eu la gentillesse de garder les 5 loulous, nous avons pu aller visiter l’abbaye de Maillezais toute proche. C’était vraiment agréable d’avoir le temps de lire les affiches, et le point de vue du haut de la tour était superbe !
Le lendemain, c’était l’ébullition chez la jeune classe : au programme, pique-nique en bateau !
Un petit coup de rame au démarrage, puis hop ! Le moteur électrique prend le relais et il n’y a plus qu’à se laisser glisser sans bruit (enfin presque, parce que 5 gamins dans une barque, c’est bruyant, quand même 😉 ). Chaque enfant a pu, à tour de rôle, tenir la barre de la barque, et ils en étaient très fiers !
Après un très bon repas dans un champs au bord de l’eau, c’était l’heure de rentrer, et de repartir pour nous.
Merci aux Chaperon pour cet excellent séjour !!!

Sur la route du retour vers La Rochelle, nous étions attendus chez ma cousine Florence, où nous avons, là aussi, été reçus royalement ! Nous avons eu droit à un très bon goûter, et puis les enfants ont pu jouer avec leurs cousines et ont profité tous ensemble de la piscine.

Là aussi le temps est passé vite, et nous avons repris la route de La Rochelle, pour notre ultime étape avant le retour en Angleterre.

Nous y avons profité au maximum du soleil, les enfants ont pu faire le plein de livres en français grâce à leurs grands-parents et ont passé des journées entières plongés avec délice dans la lecture. Pour finir, nous sommes même allés au marché faire le plein de fruits et légumes frais (et d’excellents fromages, merci Olivier et Florence !), avant de reprendre la route le dimanche avec Samuel (revenu entretemps en avion) pour retrouver notre maison anglaise et des températures plus fraîches !

Un petit tour à Bordeaux

Quelques photos de notre séjour chez les cousins, près de Bordeaux.
Pas beaucoup, parce qu’on a souvent oublié l’appareil…

On a quand même pris le temps de

  • tester leur nouvelle piscine gonflable
  • aller faire des tours à Bordeaux, pour y visiter un superbe bateau mexicain et tester le “miroir d’eau”
  • tester la cane à pêche d’Iris, mais la marée basse nous a empêché de tremper le pauvre petit asticot dans la Dordogne, et Iris ne veut plus en entendre parler
  • et enfin, acheter une trentaine de litres de vin à la coopérative locale ! On était bien contents d’avoir acheté une voiture avec un bon coffre.

Vacances à La Rochelle

On a du retard sur les photos de vacances !
Notre première destination est La Rochelle. Après un voyage bien long d’une douzaine d’heures, on était bien content de trouver un beau soleil et de la bonne nourriture !
Au programme, une journée sur l’Île de Ré, de la baignade dans l’Océan et quand même un peu de farniente.

Allez, les photos !

Plomberie II, le Retour

Anne et les enfants se prélassent en France encore une semaine (les photos ici bientôt, mais je n’ai pas eu la garde de l’appareil…). J’ai donc le temps de vous raconter un peu la suite de nos aventures avec la plomberie anglaise.
Un samedi après-midi, subitement, l’eau froide s’est mise à ne plus couler à l’étage. L’eau chaude fonctionnait encore, et tout allait bien au rez-de-chaussée. Que pouvait-il bien se passer ?

Après avoir cherché en vain une grosse fuite, j’ai fini par aller voir dans le grenier, parce que j’y avais vu des tuyaux bizarres.
Et là j’ai compris : il y a un gros réservoir d’eau froide (1m de haut, 1m de diamètre — calculer son volume en pouces cubiques) qui alimente l’étage, et qui se remplit tout seul, avec un système à flotteur comme une chasse d’eau. Ce système était un peu grippé ; juste en le tripotant j’ai déclenché le remplissage, ce qui a corrigé le bug.

On était quand même horrifié d’apprendre que cette eau – qu’on a bue plus d’une fois, rien qu’en se lavant les dents – était stockée là-haut, au milieu de la poussière et des araignées ! Il y a bien un couvercle, mais il est en plastique et complètement tordu avec la chaleur, donc il ne bouche plus grand-chose.
Un tuyau de trop-plein assure que ça ne déborde pas. (Bien sûr, vous avez lu l’article précédent sur le même sujet, donc vous savez que le trop-plein débouche dehors !) J’ai lu sur internet que ce tuyau doit être équipé d’un système empêchant que les bestioles le remontent et arrivent dans notre eau. Pas bête !

J’ai essayé d’en savoir un peu plus sur l’utilité de ce réservoir auprès de mes collègues. Quasiment tous ont la même chose chez eux. En cherchant un peu, ils m’ont sorti les raisons suivantes :

  • En cas de coupure d’eau, on a toujours de quoi faire. (Jamais arrivé, et vu ce qui tombe dehors, un seau suffirait !)
  • Ça permet de contrôler la pression. (En effet, la pression des robinets du haut est minable…)
  • Certains appareils, comme la chaudière, n’aime pas que l’eau vienne à manquer. Ça permet de s’assurer qu’il y en a toujours à disposition. (Apparemment non, pas toujours…)
  • C’est une contrainte réglementaire pour isoler l’eau afin qu’on ne puisse pas contaminer l’eau de ses voisins. Si on n’a pas ça, il faut mettre des clapets anti-retours à tous ses robinets. (Ça doit être pour ça que tant de gens meurent en France d’eau empoisonnée…)

Bref, rien de bien convaincant.
Des copains nous ont rassuré en nous expliquant qu’ils s’étaient débarrassé de ce truc en refaisant faire le chauffage central.
On espère bien que notre future maison n’en aura pas. Sinon pas de quartier !

Échanges de victuailles

Nous sommes en vacances en France pour deux semaines, sur la côte Ouest. Nous avons fait une petite liste de courses, de choses à peu près introuvables par chez nous :

  • des cornichons (ici, on ne trouve que ceux au goût de MacDo, sucrés)
  • de la grenadine (on trouve un équivalent, qu’ils appellent le squash, qui est du jus de fruit concentré avec le goût de Tang)
  • du thé (voir notre article sur la nourriture. Le thé ici est une boisson populaire, donc bon marché et de mauvaise qualité, qu’on coupe avec du lait, voire de l’eau chaude)
  • des éponges (on n’arrive pas à trouver autre chose que les machins synthétiques horriblement inefficaces)
  • du pain d’épices, introuvable ici
  • du pineau, pour la Charentaise de la maison
  • et du vin ! OK, la bière est très bonne, mais un coup de rouge sur le fromage c’est quand même irremplaçable, et le vin français ici est aussi cher que le vin chilien en France !

On amène en échange :

  • du fudge, ce caramel tout tendre et fondant
  • des milky ways en version king size
  • de la marmelade d’orange
  • de la bière
  • des chips aux goûts incroyables, en petits sachets mais dans un immense sac, comme on n’en trouve que dans les supermarchés anglais
  • du Pimm’s ! C’est une boisson alcoolisée qu’on a découverte récemment, une sorte de liqueur goût réglisse qui se dilue dans la limonade, et s’accompagne de menthe, fraise, concombre (uuuh ?), etc. C’est comme la sangria, ça passe très bien quand il fait chaud et les Anglais chics en raffolent.

Vive les échanges culturels !

L’aventure au bout du jardin

Il fait un temps magnifique depuis 3 jours. Oui, oui, magnifique ! Grand soleil, presque 30°C au plus chaud de l’après-midi.
Comme c’est les vacances (voir précédemment), les gamins profitent à fond du jardin.

Et hier soir, nos trois gamins se sont retrouvés sous notre vieille tente igloo, tout excités et prêts à passer une nuit dedans.
Bon, il a bien fallu aller les calmer deux ou trois fois (ils faisaient vraiment du bruit, et on a eu peur que ça gêne les voisins…). Et Zoé n’a tenu que jusqu’à 21h, où elle a déclaré qu’elle avait peur et qu’elle préférait dormir dans son lit. Mais les deux grands ont tenu bon, et on les a retrouvés ce matin — vers 6h — pas très frais en train de petit-déjeuner.

Et ce soir ? On n’y croyait pas, mais ils y sont retournés tous les deux, tout fiers !

Holidays!

Les petits Anglais ont des grandes vacances beaucoup moins longues : c’est seulement avant-hier que nos deux grands ont pu enfin ranger leurs (minuscules) cartables !
La dernière semaine a été plutôt tranquille, et s’est terminée par des jeux. Gaël a joué au Taboo avec une copine… Vous savez, le jeu où il faut faire deviner un mot sans en utiliser d’autres. Son niveau d’anglais est plutôt impressionnant !
Ils ont quand même eu droit mercredi à la “journée sport” qui avait été repoussé suite au mauvais temps. Ils ont donc couru… sous la pluie, le temps ne s’étant pas tellement amélioré depuis la semaine dernière.

À propos du temps, on a eu un week-end sans une goutte de pluie ! Anne a même ressorti l’étendoir à linge, qui était dans sa housse depuis des semaines qu’on n’avait pas vu un jour sans flotte.
Pour notre première semaine de vacances, la météo annonce une semaine de beau temps extrême : pas de pluie, rien que du soleil !
(Sur le site officiel de la météo, les températures sont représentées par des couleurs, et voici ce qu’on trouve pour mardi : Vous apprécierez la teinte alarmiste du 28° !)

Pour en revenir à l’école, nos lecteurs qui parlent un peu anglais pourront lire les bulletins ci-dessus. C’est à l’anglaise : il n’y a que des compliments !
Chose intéressante : Gaël a pu lui aussi écrire quelques mots sur son bulletin. Lui aussi n’avait que des compliments à faire 🙂

Zoé va à l’école

Et oui, en tant que débutante à l’école en septembre, Zoé a eu droit, comme les autres petits de 5 ans, à deux après-midis d’adaptation. Nous avions pu déjà rencontrer ses maîtresses (hé oui, deux adultes pour 23 enfants…) et visiter toute l’école lors d’une réunion d’information.
Là, il s’agissait de laisser son enfant en classe de 13h30 à 15h. Nous avions eu un mot très rassurant, pour expliquer que c’était normal si notre enfant pleurait ou bien si nous mêmes avions envie de pleurer. Cela avait fait beaucoup rire nos enfants, l’idée de grands de 5 ans effrayés pour aller à l’école 🙂
Zoé est arrivée très confiante, du fait de sa loooongue expérience d’élève, et a regardé avec un peu d’ébahissement des enfants en train de pleurer (comme quoi, l’âge de la séparation ne change pas grand chose à la difficulté).
Elle a passé une bonne après-midi, les deux fois, mais est revenue légèrement dédaigneuse pour cette école où “il n’y avait même pas un vrai travail”, et en plus “les enfants ont le droit de courir dans la classe !”
Heureusement, la maîtresse a su sauver la situation, apparemment : “Elle fait comme ma maîtresse de France, elle lit une histoire avant l’heure des mamans”. Et Zoé a été capable, les deux fois, de raconter l’histoire du livre. Ceci dit, j’ai déjà remarqué que quand elle ne comprend pas, elle invente joyeusement, donc je ne saurais garantir l’authenticité du récit 🙂

A la rentrée, Zoé n’ira à l’école que le matin pendant une semaine, puis la deuxième semaine elle restera jusqu’au lunch mais un parent devra venir manger avec elle, et enfin elle aura des horaires normaux à partir de la troisième semaine.

Je vous laisse admirer Zoé en uniforme, avec le sac à dos pour emporter le repas (il fait sa grande fierté, car il y a dessus l’héroïne d’un dessin animé qu’elle adore).

Plomberie

Voici longtemps que je veux l’écrire celui-là… Des récentes mésaventures humides vont d’ailleurs m’obliger à le découper en plusieurs morceaux tellement il y a à raconter. Ça mériterait peut-être même une catégorie entière.

Les Anglais sont incroyablement mauvais en plomberie.
Je me souviens encore à l’époque du collège de séjours en Angleterre où les canalisations résonnaient de coups de bélier, et où l’eau chaude des douches provenait d’un étrange boîtier électrique.
La situation n’a pas l’air de s’être beaucoup amélioré en vingt ans…

Prenez les robinets pour commencer. Impossible de comprendre cette volonté de ne pas vouloir mélanger l’eau chaude et l’eau froide ! Tous les moyens sont bons:

  • avoir deux robinets ! On voit souvent ça dans les lavabos. Autant dire que l’eau tiède est inaccessible.
  • avoir un seul robinet , mais deux “chambres” à l’intérieur, faisant sortir l’eau froide à droite et l’eau chaude à gauche. Là, le milieu arrive à être tiède, mais attention à ne pas se brûler avec le côté gauche du jet !
  • variante du précédent, la version “coaxiale”, où l’eau froide forme un jet au milieu, et l’eau chaude des petits jets autour.

Pour mieux comprendre, voyez les photos (toutes prises dans notre maison actuelle, mais on a vu ça partout).
Les mitigeurs sont extrêmement rares. Et les robinets sont parfois si durs que Zoé n’arrive pas à les ouvrir : pas question d’ouvrir l’eau d’un coup de petit doigt quand la main est sale.

Les toilettes, ensuite, frappent par leur incapacité à évacuer ce qu’ils doivent évacuer ! Nous n’avions pas réalisé avant de vivre ici à quel point la technologie est importante en ce domaine. Au lieu de faire un joli tourbillon, l’eau monte dans la cuvette puis redescend péniblement, et l’eau qui reste au final est rarement claire !
Les mécanismes de chasse d’eau sont quasiment toujours déclenchés par une poignée, plutôt dure en général, et qu’il convient de pomper plusieurs fois pour avoir un minimum d’efficacité. Eh oui, je vous le jure, j’ai vérifié : il y a bien une pompe à l’intérieur du réservoir !

Pour finir, mais ça c’est peut-être spécifique à notre maison actuelle, parlons du trop-plein du réservoir des toilettes. En France, on se débrouille pour que celui-ci se déverse dans la cuvette. C’est simple, et ça se remarque vite.
Chez nous, le tuyau de trop-plein arrive… dehors ! Nous avons trois WC, et les trois ont un tuyau qui traverse le mur extérieur pour déboucher dehors.
Je m’en suis rendu compte parce qu’un samedi, l’un de ces tuyaux crachait de l’eau en permanence. Il s’agissait du mécanisme d’arrêt du remplissage d’une chasse d’eau, qui ne fonctionnait plus. Je ne sais pas pendant combien de jours ou d’heures on a arrosé dehors…

Dans le prochain épisode, je vous raconterai ce qu’on a découvert dans notre grenier. Vous allez voir, c’est encore pire !