Corona-voyages

On a bien l’intention de faire un tour en France à Noël — ça fait 18 mois qu’on n’a pas vu nos familles, et aussi notre réserve de vin est complètement épuisée ! Mais c’est pas très simple, avec tous ces variants en folie. On pense avoir maintenant (presque) tous les éléments pour y arriver. Laissez-moi vous raconter !

D’abord, il nous faut un test antigène pour traverser la frontière vers la France. Ces tests sont dispensés gratuitement, on en a régulièrement par l’école, mais… pas question d’utiliser ceux-là, bien sûr ! Il faut passer par un fournisseur affilié par le gouvernement, qui en fournit la liste : il y en a plus de 400, dont les prix s’échelonnent de 15£ à… 235£ !
On fait quoi, on prend le moins cher? Le plus cher? Celui du milieu?
Quand on essaie d’en commander sur ces sites, on est souvent obligé de fournir plein d’information (nom, date de naissance, photo du passeport, etc.), et après il faut prendre un rendez-vous pour venir retirer le test, et finalement il n’y a pas de créneau avant janvier…
On a fini par trouver une pharmacie locale qui les fournit, pour 59£. À multiplier par 5 pour nous tous… Bon.

C’est pas fini ! Il nous faut aussi un test pour passer la frontière dans l’autre sens, à notre retour. On peut probablement le faire dans une pharmacie en France, mais ce sera plein de jours fériés, le plan blanc est déclenché, on ne sait pas s’ils seront acceptés… Bref, on va commander un autre paquet de tests à 59£ qu’on emmènera avec nous, pour notre tranquillité d’esprit.

C’est pas fini ! Après notre retour, on devra rester en quarantaine chez nous, jusqu’à obtenir un test négatif de PCR. Ce test est encore différent, et plus cher : 105£, et il doit être commandé avant de voyager. Il faut le renvoyer par la poste, et on reçoit le résultat 36h plus tard. Normalement. En attendant, on doit rester chez soi. Les enfants et Anne vont donc devoir manquer quelques jours d’école.

C’est pas fini ! En France, comme on voyage en train, il nous faut le fameux pass sanitaire. Pas de problème pour 3 d’entre nous : on est doublement vaccinés, ni pour Iris, qui a choppé le covid le mois dernier, et est donc considérée comme immunisée. On a installé l’app sur nos téléphones, et elle reconnaît le QR code British et crée un autre QR code reconnu en France. Ouf !
Mais pour Zoé, c’est plus compliqué. Elle ne peut pas obtenir de deuxième dose ici — seuls les plus de 16 ans ont ce privilège. Il va donc falloir qu’elle fasse régulièrement des tests en France, pour avoir le droit de prendre le train, ou aller au restau, au musée, etc. En espérant que les pharmacies seront ouvertes, les tests disponibles, etc.

Tout ça devrait bien se passer (sauf pour le portefeuille, qui va en prendre un coup ! Vous avez fait l’addition ?)
Notre grande frousse, c’est qu’on se retrouve positif à un de ces tests, ou qu’il n’y ait pas de pharmacies ouvertes pour tester Zoé, ou que les règles changent brusquement, ou que les résultats n’arrivent pas à temps, etc. Il y a tellement de paramètres, on pourrait se retrouver coincé en France, ou à une frontière ou même chez nous.

Allez, on y croit, et on vous tient au courant. Joyeux Noël à toutes et tous !

🎄🎅🎁🍗🥳

Staycation

Encore un mot-valise, dont l’anglais raffole: staycation, ce sont des vacances où l’on reste chez soi. Cette année, on n’est pas tous vaccinés (3½ sur 5, Iris n’ayant eu qu’une dose et Zoé aucune) et les passeports des enfants sont périmés (on ne pouvait prendre rendez-vous au consulat qu’un mois avant leur expiration, mais le premier créneau était 2 mois plus tard…). Bref, pas question de faire notre tour de France annuel, mais on a quand même essayé de faire des trucs sympas la semaine dernière !

Voilà donc un résumé de nos activités de staycation :

  • Un petit tour à Marlow, une petite ville du bord de la Tamise, un clone de Henley pour ceux qui connaissent. On y a vu de jolies maisons, pique-niqué au bord de l’eau et… vacciné Maxine ! C’est là qu’elle avait son rendez-vous pour la deuxième piqûre, et c’était une excellente excuse pour y aller.
  • Une balade dans un petit bois à côté de chez nous, pour ramasser des mûres, et faire une délicieuse gelée avec.
  • Un tour au centre-ville de Reading, pour y tester un nouveau mini-golf (12 trous, et en intérieur c’est plus sûr !), un nouveau cinéma d’art & essai et un restau japonais.
  • Une escapade dans une ferme où on pouvait récolter nous-mêmes. On en a ramené des haricots verts, des oignons, des brocoli, des fraises et des framboises.
  • Un autre tour au centre-ville pour y tester un autre restau, libanais cette fois. On s’est pris une énorme averse en y allant, à pied, et on était bien trempé malgré les parapluies. On a pris le temps de sécher avant de rentrer.
  • Et pour finir, un après-midi à Londres, où on n’avait pas mis les pieds depuis au moins deux ans. Après l’habituelle flânerie le long de la South Bank de la Tamise, on a atterri au Globe, la réplique du théâtre de Shakespeare, pour y voir Roméo & Juliette !
    On a vraiment bien aimé. C’était une mise en scène moderne : Roméo fait du vélo sur scène et Juliette se suicide avec un flingue. Shakespeare dans le texte c’est très dur à comprendre, mais heureusement on avait révisé l’histoire avant !
    On était content de ne pas avoir pris les places dans la fosse: elles ne sont pas chères, mais c’est en plein air, et il a encore plu une énorme averse juste avant le début… Et on était content d’avoir emmené une couverture pour protéger nos fesses du banc en bois, bien à l’ancienne !

Allez, quelques photos souvenirs !

Retour d’Écosse

Bon, il fallait bien que nos vacances se terminent un jour… Aujourd’hui, on quitte notre pod, on rend la voiture et on retourne prendre le train de nuit à Édimbourg. Mais on s’est quand même arrêté sur la route pour visiter une distillerie de whisky ! Encore une fois, on a eu du mal à réserver une place, il a fallu en essayer une vingtaine… Mais on était motivé — enfin surtout moi ! On a donc visité Glenkinchie (qui fait partie du groupe Johnnie Walker).

On est accueilli par un Écossais avec un bon gros accent, qui commence par nous faire un petit topo sur les différents arômes du whisky, en nous faisant renifler des mouillettes en papier parfumées. C’était sympa, mais bon, sans plus… Il nous a ensuite montré une extraordinaire maquette de distillerie, faite pour une exposition il y a une centaine d’année, et qui est même capable de fonctionner et de produire du whisky à la sortie ! Bon, mais elle n’était pas en route…

La partie distillerie elle-même était vraiment impressionnante. Des cuves de fermentation immenses (avec un plancher surélevé, pour ne pas respirer le CO₂, qui stagne en bas !) et des alambics en cuivre gigantesques, pour atterrir dans la salle des tonneaux où on a pu respirer du whisky, en train de reposer 10 à 20 ans…

Et pour finir, la dégustation ! Bon, pas pour les enfants, ni pour Anne qui conduisait (mais qui a pu emporter des petites fioles avec les 3 échantillons !) Tout ça faisait bien envie, et on s’en est acheté une bouteille en partant…

Ensuite, retour à Édimbourg, où on s’est payé un bon restau de poissons pour notre dernier repas écossais. Et finalement train de nuit, mais ce coup-ci, version de luxe ! On s’était offert les couchettes au retour, et c’était quasiment une mini-chambre d’hôtel — mais avec des lits superposés. Il y avait un petit lavabo, des draps et couvertures, des bouchons d’oreilles et une bouteille d’eau, et à l’arrivée un thé et un petit gâteau ! On avait dû prendre 2 “chambres” pour nous 4, mais il y avait une porte de communication entre les deux. C’est très éloigné des souvenirs qu’on en avait, avec 6 couchettes par compartiment et c’est tout. Et encore, il y avait des versions encore plus luxueuse (et chère) avec une douche !

On est arrivé chez nous le samedi matin, juste un tout petit peu vaseux, parce qu’on avait plutôt bien dormi !

Le Loch Ness encore

Juste une petite balade aujourd’hui, pour nous remettre de la grande de la veille: un tour à pied juste au bord du Loch Ness. C’est un lac immense, tout en longueur, et très profond: jusqu’à 230m. Il contient plus d’eau que tous les lacs d’Angleterre et du Pays de Galles ensemble… de quoi entretenir quelques histoires !

On s’est contenté de nous tremper les doigts de pieds dedans, après avoir marché entre 2 petites rivières. Comme il n’avait pas trop plu, on a pu en traverser une sur un tronc d’arbre et nous retrouver au bord du lac, à un endroit tout calme. (Il y avait autrefois un pont piéton pour passer, mais des inondations l’ont emporté il y a quelques années…)

Au retour, on s’est payé un bon repas dans un pub, et même un wee dram (un petit verre) de whisky local!

Le Loch Ness

Suite de nos vacances en Écosse : on quitte Édimbourg, et on va encore plus au nord !

Mais d’abord, on s’arrête un peu visiter le château de Stirling. (Celui d’Édimbourg était inaccessible : trop de touristes, impossible de réserver un créneau pour le visiter !) Celui-ci est également perché sur une montagne, entouré de falaises et à un endroit stratégique. Inutile de dire qu’il a été témoin de l’histoire mouvementée entre Anglais et Écossais ! Ça nous permet de réviser un peu l’histoire locale, qu’on connaît plutôt mal…

On est reparti ensuite vers Inverness — dont le nom signifie l’embouchure de la rivière Ness, et qui s’écoule bien sûr du fameux Loch Ness ! On avait réservé là-bas un sorte de cabane dans la forêt, ou une roulotte immobile: the pod ! C’était tout petit, mais avec tout ce qui nous fallait: une petit coin cuisine, des toilettes, une douche, un lit, un clic-clac. On a eu un peu de mal à trouver de la place pour caser la valise dans un coin, et les filles devaient passer sous la table pour s’y asseoir… mais c’était parfait pour nous !

Après une bonne nuit là-dedans (c’est pas vrai, il y avait trop de bruits d’oiseaux, on a mal dormi !), on est parti pour une journée de randonnée : une grande balade au-dessus du Loch Ness. On a emmené un pique-nique et plein de gourdes d’eau, et on a grimpé, grimpé… 450m de dénivelé quand même. Les paysages étaient superbes, un peu lunaires, avec une végétation très rase. Comme il n’avait pas plu depuis une semaine, le sol n’était pas trop spongieux !

Arrivés en haut, après deux heures, on a fait une pause bien méritée, un lunch, et puis on a tout redescendu. On a dû croiser 10 personnes sur toute la journée. Et en revenant vers le village de départ, on avait tellement chaud qu’on a pris une glace !

Et le monstre? On ne l’a pas vu, mais on était trop en hauteur.
Du coup, on a décidé d’aller nous tremper les pieds dedans le lendemain ! À suivre…

Édimbourg – jours 2 et 3

Deuxième jour à Édimbourg, et l’objectif est clair : aller voir l’université ! C’était quand même l’excuse pour venir ici, et Iris est bien motivée. Comme à Portsmouth, c’est un campus dans la ville, et pas sur une zone à l’extérieur comme ça se fait souvent par ici. Ça nous simplifie la vie : il suffit de marcher un peu, et nous y voilà.

Il y a donc une place centrale, George Square, et tous les bâtiments autour, ainsi qu’un grand parc. Covid oblige, on n’avait pas pu réserver une visite guidée par un étudiant, et on n’a pas pu rentrer dans la bibliothèque. Mais on a téléchargé une petite app, concoctée par l’université, qui nous a fait faire le tour, en nous expliquant ce qu’on voyait.

Ensuite, on a repéré un grand parc sur la carte et on est en fait tombé sur une mini-montagne, le Siège d’Arthur, à 10 minutes du centre-ville… Un ancien volcan. En Écosse, la nature n’est jamais très loin ! Le soleil était de la partie, et Iris a pris de jolis coups de soleil pour l’occasion… On avait évidemment oublié la crème solaire ! (On en a racheté vite fait le lendemain.)

En rentrant, on s’est posé sur une terrasse pour boire un coup, et on a ramené du take-away japonais à l’hôtel, parce qu’il avait l’air bon, et oui, il l’était !

Le jour suivant, on a décidé d’aller à la plage ! Une heure de marche du centre-ville, et on a trouvé une magnifique étendue de sable fin, avec finalement assez peu de monde, vu le temps magnifique. J’ai essayé de tremper mes pieds, mais l’eau était bien trop froide pour aller plus loin. Enfin, selon mes critères, parce qu’il y avait évidemment quelques locaux qui se baignaient ! On a mangé un plat local traditionnel (fish & chips) et on est rentré tranquillement.

À suivre !

Édimbourg – jour 1

Ce sont les petites vacances en ce moment chez nous, et histoire de profiter un peu de ce déconfinement, nous avions décidé d’aller — enfin — en Écosse ! L’excuse officielle est qu’Iris envisage son université, pour aller étudier dans un an, mais on avait bien envie d’y aller de toute façon.

Par contre, pas question d’y aller en avion, nous avons donc choisi le train de nuit ! D’abord un train pour Londres à 22h, un coup de métro pour la gare de Euston, et juste avant minuit, nous voilà partis, avec une arrivée prévue à 7h30. Ah oui, et les cabines sont un peu luxueuses, donc vraiment très chères… du coup à l’aller on est en simple siège inclinable. C’est pas très confortable mais, covid oblige, on est chacun seul sur notre rangée, donc il y a possibilité de s’étaler sur plusieurs sièges. Si seulement il ne faisait pas si froid dans ce train…

À l’arrivée, on est un peu dans les choux, mais le petit matin nous réveille, ainsi qu’un café-croissant à la gare. On dépose nos valises à l’hôtel, et on part en exploration ! D’abord vers New Town (qui est new parce qu’elle n’a que 200 ans…). Grandes avenues rectilignes, tram et petits immeubles: ça nous rappelle un peu le Paris d’Hausman ! Mais on arrive rapidement le long d’un très joli petit ruisseau et de rues pavées, qui ont beaucoup de charme.

On arrive ensuite dans des zones plus touristiques. Chaque coin de rue a son joueur de cornemuse, souvent en kilt. On n’avait pas vraiment d’opinion sur cet instrument avant. Maintenant si…

Le midi, on retrouve au restaurant une ancienne élève de Anne, qui étudie ici maintenant. Elle donne quelques tuyaux à Iris, mais surtout nous raconte ses expériences d’étudiantes… on a bien rigolé !

L’après midi, on est bien crevé et le petit vin du midi nous a un peu endormi, alors on récupère notre chambre à l’hôtel, et on s’affale sur le lit ! Sieste bien méritée.

On est ressorti le soir pour une balade dans les petites rues piétonnes autour de notre logement. Et on a juste pris une soupe en take-away, qu’on est retourné manger à l’hôtel. Ah, oui, et Iris a essayé le Irn-Bru (à prononcer comme Iron Brew), le soda local. C’est orange vif et ça a un goût de bubble-gum assez désagréable, mais il fallait tenter !
Après ça, une douche extrêmement bienvenue et au lit !

Anniversaire à Portsmouth

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Maxine ! 19 ans déjà… C’était il y a tellement longtemps, ce blog n’existait même pas !
Comme les 2 autres avaient des petites vacances cette semaine (et qu’on était entre deux confinements…) on est allé faire un tour à Portsmouth pour la retrouver ! Une voiture de location, une chambre familiale dans un hôtel pas très loin, et hop !
Cet hôtel avait son restaurant en travaux, et ne pouvait même pas nous fournir les “breakfast boxes” qu’il avait promises. Heureusement, ils ont toujours une bouilloire pour le thé, et on avait amené une petite valise pleine de viennoiseries ! 🥐

On a retrouvé Maxine le samedi soir, devant sa résidence étudiante. On n’avait pas le droit d’y rentrer, mais on a fait un tour dans Portsmouth. On s’est bien fait mouiller en allant sur la digue — il y avait une tempête avec des rafales à 80 km/h, mais on a réussi à éviter les embruns. On a fini dans un pub, d’abord pour un chocolat chaud, puis finalement pour manger, vu qu’on n’avait pas encore terminé de sécher. C’est là qu’on lui a offert ses cadeaux, du coup : plein de pain d’épices de Noël, un nouveau téléphone, mais surtout un ouvre-boîte — elle a cassé le sien, et dans une vie d’étudiante, c’est un objet important !

Le lendemain, dimanche, on est parti tous les 5 sur l’île de Wight, juste en face. Anne a très bien supporté le bateau, et on a emmené les enfants visiter Osborne House, la résidence d’été de la reine Victoria et de sa ribambelle de gamins. (On y était déjà allé à deux, il y a 4 ans, mais les enfants ne l’avaient pas vue !) On n’a presque pas eu d’averses. Mais pas mal de salles ou d’endroits étaient fermés, pour cause d’hiver ou de Corona, on n’a pas su.
Pour finir la journée, on est allé tout au bout de l’île de Wight, un coin plus sauvage avec de jolies falaises, et les fameuses Needles tout au bout. On a pris un autre chocolat chaud, avant de reprendre le bateau et de rentrer dans notre hôtel.

Le lundi, on n’avait pas Maxine avec nous, elle bossait, la pauvre ! (En ce moment, ça veut dire rester dans sa chambre et suivre des cours en ligne… Elle a quand même UN cours en présentiel dans la semaine.) On a commencé par faire un tour dans les Farlington Marshes, une zone de marécages et réserve ornithologique. On a vu plein d’oiseaux, mais aussi de jolis petits veaux !
Enfin, on est revenu dans Portsmouth et on a suivi une grande balade pendant 3 heures, qui nous a fait passer par les coins les plus marquants. On a même vu un marché aux poissons, ce qui bizarrement est plutôt rare dans notre île ! Anne a très envie de venir s’installer là maintenant…
On a retrouvé Maxine le soir pour un nouveau chocolat chaud, et on est rentré manger dans notre hôtel sans restaurant, des nouilles instantanées à l’eau de bouilloire.

Le lendemain, on est allé voir le musée du D-Day — la plupart des bateaux du débarquement étant partis de Portsmouth. Pour s’en remettre, on s’est fait un bon restaurant le midi, on a dit au-revoir à notre grande, et on est rentré tranquillement chez nous.
Allez, les photos !

Corona-vacances dans le Nord-Est

C’était la suite logique : après le Sud-Ouest, nous sommes partis de l’autre côté !
Dijon pour commencer, chez Mémé et Dom, où on a encore eu bien chaud. On a fait moins d’activités que d’habitude du coup. Même le traditionnel passage à la bibliothèque, pourtant climatisée, ne nous a pas fait envie : il aurait fallu porter un masque tout le temps, et replacer à part les livres qu’on touchait.

On a quand même pu faire le non moins traditionnel tour dans les arbres, en accrobranche. Et cette année, Zoé était assez grande pour atteindre les parcours les plus compliqués ! Celui qu’elle a fait a eu quelques passages difficiles, où Iris ou moi avons dû l’aider. Mais elle n’a jamais paniqué et attendait tranquillement, suspendue en l’air, qu’on vienne la sauver.

Nous avons également profité du musée des Beaux-Arts, qu’on n’avait pas vu depuis sa réfection, et mangé un super repas au restau, un soir à la fraîche. Ah, et Zoé a joué du Vivaldi à la flûte avec sa grand-mère au violon, mais il va falloir faire un article entier sur Zoé et sa flûte…

Notre dernière étape était à Paris ! On a passé deux nuits chez Margaret en banlieue, et en avons profité pour faire les touristes à la capitale. Les enfants râlaient à l’avance, en disant qu’ils n’aimaient pas les grandes villes, mais finalement ils ont vraiment aimé cette journée.
Le but initial était un tour en bateau-mouche, mais on l’a vu partir juste devant nous, et, Covid oblige, il n’y en avait que toutes les 2 heures… On s’est donc rebattu sur la Tour Eiffel, juste à côté. On y était assez tôt le matin, et il n’y avait pas de queue du tout, on n’avait jamais vu ça ! On est monté (à pied bien sûr !) jusqu’au 2ème étage, et avons détaillé aux enfants tous les monuments qu’on a pu reconnaître !

Ensuite, on voulait emmener les gamins à Montmartre. On a commencé par prendre le métro, puis… par prendre une pizza, avant de grimper jusque là-haut ! Et puis ensuite on était trop lourd alors on a pris le funiculaire… On a retrouvé Sylvie et Coco, et on s’est baladé dans les petites ruelles pavées, c’était très agréable. On a même pris un pot au Moulin de la Galette !

Et le lendemain on est rentré chez nous, et comme à chaque fois qu’on rentre de vacances, il pleut sur la route du retour… Mais ça valait le coup quand même !
Un grand merci à tous ceux qui nous ont hébergé, nourri ou désaltéré pendant ces vacances !

Coronabalades

On se déconfine doucement, petit à petit…
Comme il a fait très beau pendant plusieurs semaines de suite par chez nous, on a bien profité du jardin, mangé dehors et fait quelques balades — dans les endroits les plus paumés qu’on a pu trouver, pour ne pas rencontrer de virus sur notre chemin !

Pour la première, on a démarré d’un pub, le Dew Drop à Hurley. (Notre bouquin de référence pour les promenades s’appelle Pub Walks in Berkshire, donc ça commence souvent comme ça. Bien sûr, il était fermé…)
On a croisé quelques moutons, dont certains devaient être âgés de quelques semaines et avaient l’air tout étonnés de pouvoir courir. On a pique-niqué dans l’herbe (pas celle des moutons !) et on a même cherché l’ombre tellement il faisait chaud !

Pour la deuxième, c’est notre copine Julie qui nous a emmené un soir, vers 19h. Là aussi ça commençait par un pub, mais reconverti en habitation ce coup-ci : le King Charles’ Head, à Nuney Green. On a marché vers le soleil couchant, jusqu’à ce que la faim nous empêche d’avancer. Et là, par miracle, en haut d’une colline juste dans les derniers rayons du soleil, il y avait… une table à pique-nique ! C’était magique.