Week-end gastronomique à Londres

Pour la fête des mères (qui est en mars ici), Anne a reçu un bon d’achat pour un super restaurant japonais à Londres, et… un rattrapage de salaire, son école ayant “oublié” de lui payer ses heures sups depuis septembre.
Du coup, on s’est offert un petit week-end à Londres !

Le premier jour, on a commencé par déposer notre valise à l’hôtel, vers la gare de Paddington, et on a marché dans Hyde Park pour aller faire un tour au Victoria & Albert Museum, qui présente des objets décoratifs du monde entier. On a bien sûr passé du temps dans la section japonaise ! On a vu des kimonos brodés d’or, des masques de kabuki et un grille-pain Hello Kitty.
On a fait une pause pour manger un sandwich de chez… Paul Le Boulanger ! Il y en a quelques boutiques à Londres, et ça faisait du bien de manger un sandwich avec une bonne baguette, pas un triangle de pain de mie !

On est ensuite allé au Muséum d’histoire naturelle, juste à côté, pour essayer un simulateur de tremblement de terre ! Il reproduit les secousse sismiques dans un rayon de supermarché. C’est impressionnant. Mais il y avait vraiment trop de monde, alors on a retraversé Hyde Park pour aller nous changer à l’hôtel.

Le soir, nous avons encore traversé Hyde Park mais cette fois en habits un peu chics, parce que le restaurant Zuma refuse les baskets et tenues de sport… En arrivant, on ne se sent pas vraiment à notre place : tout le monde est jeune, habillé chic et… sans enfant ! Iris a même envie de partir tout de suite. Mais elle fait un effort !
La serveuse est française et nous met à l’aise, et on commande plein de petits plats qu’on partage. Tout est suuuuper bon ! Les sushis de thon (maigre, gras ou entre les 2 !) sont les meilleurs qu’on aie jamais mangé, très parfumés et tendres. Zoé se pâme en dégustant son faux-filet aux épices, Anne engloutit des filets de bar mariné aux agrumes, Gaël termine les légumes frits – croustillants autour et fondants dedans. Même le petit bol de pickles de concombres est délicieux. Du coup tout part très vite et on refait une commande, avec encore d’autre choses tout aussi délicieuses. Ah, les brochettes…
On a pris un dessert pour finir de se remplir, et on est rentré à pied – en retraversant Hyde Park, mais oui.

Après une nuit plutôt bonne, on a rere…traversé Hyde Park pour aller visiter le Royal Albert Hall, prestigieuse salle de spectacles. C’est une visite guidée, et on apprend plein de choses sur l’histoire passionnante du bâtiment. Par exemple, il a été financé en vendant des sièges, qui sont toujours aujourd’hui possédés par des particuliers. La reine en possède une vingtaine, dans la loge royale, mais laisse souvent ses employés les utiliser, à condition qu’ils se tiennent bien… Il y avait un orchestre qui répétait dans la salle, et on a même pu entendre jouer l’orgue immense. Ça envoyait !

En sortant, on a eu un petit creux… alors on est retourné chez Paul Le Boulanger pour tester d’autres sandwiches ! Retour dans Hyde Park pour les manger sur l’herbe. Et là on s’est dit qu’on irait bien voir un peu les manifs de Extinction Rebellion, qui étaient juste à côté. Ils bloquaient tout le carrefour de Marble Arch, et il y avait une ambiance très sympa, genre hippies modernes, avec même un concert, des gamins qui courent partout et des toilettes sèches au milieu de la rue. (Ce même week-end, ils ont aussi bloqué Oxford Circus, Picadilly, le pont devant Big Ben, etc. mais on n’est pas allé jusque là.)

On a finalement repris le train pour rentrer chez nous.
On en avait plein le pattes, mais aussi plein le ventre !

Brexit March II

Ah, le Brexit ! On n’en peut plus d’essayer de comprendre le bazar actuel.
Mercredi dernier, les députés se sont octroyés le droit (contre l’avis du Gouvernement !) de voter sur 8 sorties potentielles : accepter l’accord négocié avec l’UE, rester dans l’UE, faire un accord sur le modèle de la Norvège, rester dans l’Union douanière, rester dans le Marché commun, refaire un referendum, etc
Résultat: aucune majorité, sur aucune des propositions ! Les 8 ont été rejetées. Bref, tout est coincé. La date du départ – qui devait être hier – a été repoussée au 12 avril, mais on n’est pas plus avancé pour autant.

Il y avait une grosse manifestation pour un deuxième referendum samedi dernier, et on y est bien sûr tous allé ! Ce coup-ci, on avait même fait des pancartes. La première a eu du succès: plein de gens nous ont félicité ou l’ont prise en photo. Elle disait:

IMMIGRATION
Making britain great since 1066!

On avait ensuite ajouté des petits personnage de la tapisserie de Bayeux (qui relate l’invasion de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant en 1066, pour ceux qui n’ont pas de prof d’Histoire autour d’eux !) tenant des drapeaux français, britannique et européen.

La deuxième pancarte était plus simple :

Let’s flush this brexs💩t!

(flush = tirer la chasse…)

Comme la manif précédente, l’ambiance était très sympa, conviviale et chaleureuse, avec des drapeaux européens flottant partout et des slogans marrants. On a croisé Elvis jouant de la guitare, et aussi Lord Buckethead (un gars déguisé en envahisseur intergalactique, qui s’était présenté face à Theresa May aux dernières élections. La photo sur son site vaut le détour !)

On a fini dans un restau japonais, plein de gens sortant de la manif aussi, avec des gamins partout. On s’est pris un bon goûter et on a repris le train, bien crevés mais content d’avoir atteint UN MILLION de personnes, d’après les organisateurs. (Et presque 2 millions d’après la police… On ne comprend pas tout dans ce pays encore !)

Promenade à Winchester

Le week-end dernier, nous sommes allés “revisiter” Winchester, une petite ville à 1h de voiture au sud de chez nous. (Eh oui, on y était déjà passé il y a presque 10 ans, très, très rapidement. On n’avait pas encore déménagé ici, mais on commençait à y penser, et on était venu tâter le terrain.)

On a commencé par visiter le Great Hall, qui est tout ce qui reste du château, détruit par Cromwell il y a un bon moment. À l’intérieur est suspendu un objet extraordinaire : le plateau de la Table ronde du roi Arthur ! Bon, OK, c’est une légende… Cette table a été commandée par Edward I, qui en était fan. Elle a quand même presque 8 siècles !

On continue par l’impressionnante cathédrale gothique de Winchester, autrefois la plus grande d’Europe. On y trouve un mur de sculptures magnifiques, on marche sur du carrelage du XIIIe siècle, et on découvre l’histoire extraordinaire d’un gars qui a passé 6 ans à consolider les fondations de la cathédrale, en trimballant des milliers de sacs de ciment dessous, en scaphandre sous l’eau !

On finit par un très sympa moulin à eau, qui tourne et mout du grain tous les week-ends ! Ça nous a vraiment plu de le voir en activité, et on en a ramené 5kg de farine.

J’allais oublier : on a aussi essayé de recréer la photo des trois enfants ci-contre, faite lors de notre première visite, mais il y en a une qui a eu du mal à jouer le jeu… Ils ont quand même un peu changé depuis !

Noël à Kew Gardens

Nous avons passé Noël ici cette année, et Mémé et Dom sont venus nous retrouver. Nous avons bien suivi les traditions locales et le menu – sauf la dinde que nous avons remplacé par une oie, et le prosecco par du vrai champagne !

Nous sommes aussi allés faire un tour aux Kew Gardens – les jardins botaniques royaux qu’on avait déjà visité il y a deux ans. OK, le milieu de l’hiver n’est peut-être pas le meilleur moment pour un jardin rempli de plantes extraordinaires et en voie d’extinction… Mais la serre tropicale est toujours là, et les arbres magnifiques aussi !

On souhaite à tous nos lecteurs une super bonne année 2019 !


Le Brexit, ça marche pas !

Samedi dernier, nous sommes allés faire un tour à Londres, non pas pour du shopping, mais pour la marche anti-Brexit !
Ça faisait chaud au cœur d’être entouré d’autant de drapeaux européens ! L’ambiance était très sympa, avec plein de gens de tous âges et de toutes sortes, et des pancartes bourrées d’humour.
Zoé était à fond. On avait récupéré un kit “coupe du Monde” cet été (merci Mémé et Dom ), et elle avait ses lunettes bleu-blanc-rouge, un drapeau français sur chaque joue, un européen dans la main, et un autocollant “Bollocks to Brexit” sur le front…

On avait parlé de ce Brexit juste après le vote en 2016. Ce qui s’est passé depuis deux ans est un grand concentré de n’importe quoi. Essayons de résumer…

Tout d’abord, le referendum a été largement entaché de mensonges, mais aussi d’irrégularités, la partie pro-Brexit ayant dépensé bien plus qu’autorisé, utilisé des données de Facebook frauduleusement, etc. Il y a même des soupçons de financements de la Russie. Ça vous rappelle un autre vote ailleurs ?

Le gouvernement de Theresa May a fait preuve d’une impréparation et d’un amateurisme incroyable. Ils n’ont rien fichu pendant des mois, laissant l’UE faire tout le boulot. Ils sont d’ailleurs toujours divisés sur les questions basiques : le pays quitte l’UE, mais reste-t-il dans le Marché Unique (comme la Norvège) ? Ou bien a-t-on un accord d’échange particulier (comme la Suisse ou le Canada) ? Ou bien rien du tout, devenant un pays tiers avec des échanges gouvernés par l’OMC ? Ça change tout !
L’opposition ne fait pas tellement mieux, le leader travailliste Jeremy Corbyn étant un Brexitteur fervent, il attend que tout pète pour ramasser le pouvoir.

Quelle que soit l’option choisie, le pays s’attend à un choc terrible le 29 mars 2019, jour de la sortie. En cas d’absence d’accord, le gouvernement a publié une bonne centaine de recommandations, dont la simple liste donne la frousse. C’est qu’on perdrait du jour au lendemain tout un tas d’accords au niveau européen, permettant de faire voler les avions, d’acheter des matières nucléaires ou de l’électricité, d’autoriser des médicaments, etc. Les entreprises n’aiment pas cette incertitude, et chaque semaines, quelques unes décident de déplacer leur siège ou leurs usines ailleurs. De toute façon l’impact économique sera énorme.

Et puis, il y a les Irlandais. Au vu de l’histoire récente, ils refusent absolument qu’il y ait une frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, au Sud. Or, l’Europe impose une frontière et des vérifications de marchandises si le pays quitte le Marché commun, pour ne pas importer des cochonneries non conformes. L’UE a même proposé de déplacer la frontière à la Grande-Bretagne (l’île principale), en laissant toute l’Irlande unie. Mais la proposition ne passe pas auprès des députés nord-irlandais Unionistes (bien à droite, anti-avortement, etc.), dont Theresa May a besoin pour tenir sa coalition.
Les Écossais sont très fâchés aussi, eux qui ont massivement voté pour rester dans l’Europe. Il avaient voté contre leur indépendance en 2015 : on leur avait annoncé… qu’ils ne seraient plus dans l’UE s’ils devenaient indépendants !

Bref…

La grande marche devait durer 2 heures et se finir place du Parlement. En fait, au bout de 2h on n’avait pas encore fait la moitié tellement il y avait de monde. Les journaux prévoyaient 100 000 personnes, on s’est retrouvé au milieu de 700 000 personnes — d’après les organisateurs, la police ne faisant pas de décompte ici. On a mis 4 heures pour faire tout le parcours.
La revendication principale était d’avoir un second referendum, maintenant que le pays sait un peu mieux à quoi s’attendre. En espérant que le résultat soit différent.

Concrètement, pour nous, on devrait perdre le droit de vote aux élections locales et européennes, remplir quelques formulaires et payer une sorte de carte de séjour pour pouvoir rester ici. On attend de voir, tout pouvant changer à tout moment.
Mais bon, on fait quelques réserves de boîtes de conserve, juste au cas où…

Une canicule en France – Libourne

Nous voici à notre deuxième étape de notre tour de France: Lugon-et-l’Île-du-Carnay — mais on va dire Libourne, c’est plus facile à situer !
C’est là qu’on a eu le plus chaud, avec des 40°C régulièrement. On est resté quelques après-midis enfermé, avec les volets clos et avec des boissons fraîches !

Mais pas que…
D’abord, on a fait un petit tour à Saint-Émilion, où on n’avait pas mis les pieds depuis 9 ans. (D’ailleurs regardez comme on était jeune à l’époque !)
Ensuite, bien sûr, une traditionnelle balade à Bordeaux, où les enfants ont eu le plaisir de se tremper les pieds dans le miroir d’eau au bord du fleuve.
À propos de Bordeaux, on a également vu les Girondins jouer, dans leur stade tout neuf ! C’était contre une équipe Balte inconnue au nom imprononçable… Bordeaux a gagné, c’est le principal !

Début août, c’était aussi le Fest’arts, le festival des arts de la rue à Libourne, et on a réussi à en profiter un peu — en y allant plutôt le soir ! On a pu voir quelques belles choses:

  • La compagnie du petit monsieur, un spectacle muet d’un petit monsieur qui se bat (littéralement) avec une cabine téléphonique, à la Chaplin ou Tati
  • La Compagnie International Alligator, qui nous a retracé 2000 ans d’histoire de luttes en 1 heure de théâtre de rue. C’était un peu fouillis et les enfants avaient beaucoup de mal à accrocher, donc on est parti en cours de route.
  • La compagnie avis de tempête, avec un spectacle à la fois de trapèze, d’équilibriste et d’acrobatie, sur une structure qui accueillait aussi un batteur et un guitariste/claviériste. On a adoré.
  • Le chant des coquelicots, une installation musicale le long des quais, qui était magnifique sur fond de coucher de soleil couchant

J’ai dû en oublier quelques-uns…
En passant, on a admiré un peintre de rue, qui faisait devant nous et en quelques minutes de tableaux à la bombe. On l’avait d’ailleurs croisé la veille à Bordeaux. Iris a craqué et lui a acheté une de ses toiles !

À bientôt pour la suite et fin du périple !

Festival du conte d’Oxford

Samedi dernier, nous sommes allés au premier Oxford Storytelling Festival, sur les conseils d’une amie, qui va à celui du Pays de Galles depuis 20 ans. Bon, on a été petits joueurs comparés à elle : on n’y est resté que le samedi. Elle y passait tout le week-end avec sa fille de l’âge de Zoé, en camping à la britannique. (C’est à dire sans douche, avec un robinet d’eau froide pour 50 tentes, des toilettes sèches, 5°C la nuit, et une journée de pluie obligatoire !)

L’ambiance était très hippie (la copine disait “oxfordish”) : toilettes sèches donc, nourriture exclusivement végétarienne, mais principalement végane et sans gluten, ateliers “je raconte mon accouchement” ou séance de yoga face au soleil levant.
Et surtout plein d’histoires ! Soit sous des grands tipis, soit dans la grande maison, aux fresques New Age. On vient, on s’assied, on repart si ça ne nous plaît pas. Et franchement, ça nous a très souvent plu !

Voici un petit échantillon des conteurs qu’on a vus.

  • Hugh Lupton, présenté comme “on ne le présente plus”, qui a raconté des histoires traditionnelles du nord de l’Angleterre. C’est le premier qu’on a vu, et il mettait la barre très haut !
  • Kerima Mohideen, qui mêlait un conte traditionnel du Sri Lanka et une histoire bien réelle et contemporaine de tribus expropriées à l’est de l’Inde. Politique et féministe !
  • Tom Irons, qui était à fond dans son histoire de géant et de fils du fils du roi sauvant la princesse, etc.
  • Katy Cawkwell, avec des contes classiques, racontés de manière très colorée et vivante.
  • Ben Haggarty pour finir, dans l’amphithéâtre avec le soleil couchant. Il nous a tenu en haleine une bonne heure avec l’histoire d’Atalante.

Avec ça, les filles ont également taillé une cuiller en bois chacune, et aussi filé un peu de laine colorée. Zoé et sa copine ont passé une bonne partie de la journée de leur côté, à vivre leur vie sans qu’on les embête.

On est parti vers 10h du soir, en souhaitant un bon courage à ceux qui restait, pour la nuit bien fraîche et la journée de flotte du lendemain…

Balade à rallonge

En ce moment, il fait un temps extraordinaire par chez nous : c’est l’été ! Il a plu UNE fois en deux mois ! Et les températures restent au-dessus de 20°, atteignant régulièrement les 25°, voire 30°… Une vraie canicule, pour les critères locaux.

Nous, ça nous convient bien, et on en profite pour faire des promenades en forêt. Ce coup-ci, on a même pu faire un pique-nique, sans s’asseoir dans la boue ou craindre une averse !

On part d’un pub, le Rowbarge (Très sympa d’ailleurs, il faudra qu’on y retourne pour manger ! C’est ce pub qui nous a indiqué la balade.), et on suit le chemin le long de la Tamise. C’est bucolique à souhait, il y a des péniches décorées, de la belle nature et des petits cottage très mignons. Les Anglais disent chocolate-boxy : dignes de figurer sur des boîtes de chocolats.

Vers le milieu de la balade, au moment de commencer la boucle de retour, catastrophe : le chemin est fermé ! Une sombre histoire d’inondation, et de stabilisation des berges. On hésite à faire demi-tour pour rentrer par la même route. Et puis finalement on prend la déviation proposée, qui nous rajoute presque une heure de marche…
Cette partie est bien sûr moins balisée, et on hésite plusieurs fois sur la direction. Et puis les chemins sont moins bien tracés, et plus sauvage. Et puis on ne croise personne pendant une heure. Et puis on se retrouve au milieu d’un champ avec 3 chevaux. Bref, les enfants ne sont pas loin de paniquer.
Enfin, on retrouve l’autre bout du chemin interdit, et le moral s’améliore !
Du coup, on s’arrête pour manger au milieu du chemin, puisqu’il n’y a toujours personne, qu’on a faim et qu’il n’y a rien de plus pratique autour.

Au final, on a marché 12km au lieu des 10 prévus initialement. Les enfants ont bien un peu râlé, mais ils ont apprécié le coup à boire à l’arrivée !

La plage, façon britannique

Le week-end dernier, il a fait un temps somp-tu-eux. Du genre 25° et pas un nuage, pendant trois jours ! Et en plus, le lundi était férié. Du coup, ça nous a repris et on a refait un tour à la plage…

On est parti sur la journée, à Barry Island, au sud du Pays de Galles. Si vous nous suivez attentivement, vous vous souvenez peut-être qu’on y est déjà allé il y a quatre ans ! À l’époque, on avait évoqué la série Gavin & Stacey, et j’avais dit qu’on n’était pas assez anglais pour la connaître. Eh ben ça y est ! On l’a regardée il y a quelques temps avec les enfants, et on s’est régalé. Du coup il fallait qu’on y retourne…

C’est à 2 bonnes heures de chez nous. On en a mis presque trois à cause des bouchons, mais on s’y attendait un peu. À l’arrivée, le lunch traditionnel du bord de mer c’est le fish & chips bien huileux, qu’on a dégusté face à la mer, avant de descendre sur la plage.

Bien sûr, l’eau est à 9°, ce qui est très, très froid ! Iris et Zoé ont réussi à se tremper jusqu’au cou pendant quelques minutes, puis Zoé m’a forcé à y aller à mon tour. Mais rien que de tremper le pied, ça pique ! À part quelques dingues comme nous, les gens étaient d’ailleurs bien alignés, à la limite où l’eau arrive aux chevilles…

Le coin abrite une fête foraine permanente, où on est allé faire un petit tour. Et on s’est aussi baladé sur les collines alentours. Mais la plupart de la journée s’est passée allongés sur la plage, à profiter du soleil et fabriquer de la vitamine D !
Évidemment, Iris a pris quelques légers coups de soleil, malgré la crème solaire indice 50 spéciale peaux sensible, qu’on n’avait même pas oubliée cette fois.

On est rentré avec le coucher de soleil dans le dos, plein de sable et avec la peau qui chauffe.
Jusqu’au prochain week-end de beau temps, l’année prochaine peut-être… :-)

Tandem is back !

Des copains sympas nous avaient offert un vieux tandem à notre mariage. C’était il y a presque 20 ans, donc il est encore plus vieux maintenant. On ne s’en est pas servi depuis… la naissance de Gaël, ou à peu près, et il prenait tranquillement la poussière dans le garage.

Jusqu’au mois dernier, où on a trouvé un réparateur qui avait l’air ravi de relever le défi ! Il nous l’a ramené lundi, après y avoir passé des heures. Il nous a raconté tout ce qu’il a fait dessus avec des étincelles dans les yeux, ça faisait plaisir à voir ! On a aussi appris plein de mots anglais nouveaux: spokes, bearings, , …

Bref, on est allé faire un petit tour avec aujourd’hui, et il roule toujours ! Pas bien vite, mais on n’est pas pressé. Zoé a même essayé un peu, mais elle n’a pas encore assez de longueur de jambe pour pouvoir pédaler. Anne se réhabitue petit à petit à ne rien voir et ne rien contrôler. Apparemment c’est terrifiant ! (Elle avait essayé une fois de passer devant, mais l’engin n’est pas facile à manœuvrer.)

La prochaine étape, c’est de mettre une selle un peu plus confortable, et de faire une vraie bonne balade avec la marmaille. À suivre…